Des nanoplastiques dans nos assiettes… et dans nos cellules?
Lʹassociation suisse Sail and Explore, fondée par des marins et des scientifiques, a pour objectif de mieux comprendre lʹinfluence de la pollution des nanoplastiques dans les milieux aquatiques. Roman Lehner, chef du projet et co-fondateur de lʹassociation, et son équipe de scientifiques en biologie marine ont mené une mission autour des îles Whitsundays en Australie, en collaboration avec lʹUniversité de Newcastle en Nouvelles-Galles du Sud, dans le but de détecter la grandeur de lʹimpact de ces minuscules bouts de plastique sur la faune et la flore marines.
Premier constat après deux semaines de recherche: le nombre de nanoparticules est beaucoup plus élevé que ce lʹon croyait jusquʹalors. Or, le plastique ne se dégrade pas. Il se décompose en petits fragments et, en dessous de 1 mm, on parle de nanoplastiques, ceux-ci étant invisibles à lʹœil nu. Ils sont ensuite ingérés par des espèces marines et, finalement, par les humains.
Roman Lehner a dʹailleurs développé un intestin artificiel pour mieux comprendre ce qui se passe dans le corps lorsquʹon ingère ces microscopiques particules de plastique.
Un reportage de Laurence Arthur.
Premier constat après deux semaines de recherche: le nombre de nanoparticules est beaucoup plus élevé que ce lʹon croyait jusquʹalors. Or, le plastique ne se dégrade pas. Il se décompose en petits fragments et, en dessous de 1 mm, on parle de nanoplastiques, ceux-ci étant invisibles à lʹœil nu. Ils sont ensuite ingérés par des espèces marines et, finalement, par les humains.
Roman Lehner a dʹailleurs développé un intestin artificiel pour mieux comprendre ce qui se passe dans le corps lorsquʹon ingère ces microscopiques particules de plastique.
Un reportage de Laurence Arthur.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Momies égyptiennes, plaquettes de bois et climatDans lʹAntiquité égyptienne, des petites plaquettes en bois étaient apposées sur les momies fraichement embaumées. Pourquoi? Car une fois saucissonnées de bandelettes, les cadavres nʹétaient plus identifiables. Lʹétiquette portait donc souvent le nom du défunt et quelques autres indications dʹordre religieux.
Une équipe composée de scientifiques de lʹUniversité de Genève et de lʹUniversité de Bâle a utilisé la dendrochronologie, lʹétude du temps par les arbres, pour dater le bois dont elles sont faites. Ce procédé pourrait nous en apprendre beaucoup sur le climat de lʹEgypte ancienne au temps de ces fameuses plaquettes.
Avec François Blondel, archéologue, dendrochronologiste à lʹUniversité de Genève et premier auteur de lʹétude. Un sujet de Silvio Dolzan. - Les brèves du jourSilvio Dolzan présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "Le protocole de Montréal efficace… ou presque", "Lʹinfertilité humaine dans le monde" et "Lʹexpansion de lʹUnivers". - Des "plastiroches" sur lʹÎle de Trinidad dans les CaraïbesEn 2019, des géologues avaient été surpris de découvrir des roches aux couleurs étranges sur lʹÎle de Trinidad dans les Caraïbes. Une analyse plus poussée avait permis de comprendre que ces roches étaient composées… de plastique.
Les bouts de plastique sʹétaient accumulés au gré des courants marins, sʹétaient ensuite échoués sur lʹîle et avaient fini par former de la roche. Fernanda Avelar Santos, la géologue qui avait repéré ces roches de plastique, les a dʹailleurs classées selon leur type de formation. Sa nomenclature, spécifique aux "plastiroches", a fait lʹobjet dʹune publication parue en 2022 dans la revue "Marine Pollution Bulletin".
Huma Khamis en parle avec Nicolas Kramar, spécialiste de lʹanthropocène, géologue et directeur du Musée de la nature en Valais. - Des nanoplastiques dans nos assiettes… et dans nos cellules?Lʹassociation suisse Sail and Explore, fondée par des marins et des scientifiques, a pour objectif de mieux comprendre lʹinfluence de la pollution des nanoplastiques dans les milieux aquatiques. Roman Lehner, chef du projet et co-fondateur de lʹassociation, et son équipe de scientifiques en biologie marine ont mené une mission autour des îles Whitsundays en Australie, en collaboration avec lʹUniversité de Newcastle en Nouvelles-Galles du Sud, dans le but de détecter la grandeur de lʹimpact de ces minuscules bouts de plastique sur la faune et la flore marines.
Premier constat après deux semaines de recherche: le nombre de nanoparticules est beaucoup plus élevé que ce lʹon croyait jusquʹalors. Or, le plastique ne se dégrade pas. Il se décompose en petits fragments et, en dessous de 1 mm, on parle de nanoplastiques, ceux-ci étant invisibles à lʹœil nu. Ils sont ensuite ingérés par des espèces marines et, finalement, par les humains.
Roman Lehner a dʹailleurs développé un intestin artificiel pour mieux comprendre ce qui se passe dans le corps lorsquʹon ingère ces microscopiques particules de plastique.
Un reportage de Laurence Arthur. - Phanee de Pool dans la peau dʹun chat"Vivants", cʹest le nom dʹune nouvelle émission, disponible sur RTS Un, dans laquelle un humain se glisse dans la peau dʹun autre être vivant pour voir le monde à sa manière. Dans le deuxième épisode de cette première saison, diffusé le mercredi 5 avril 2023, lʹartiste Phanee de Pool se glisse dans la peau dʹun chat.
Présentation de lʹépisode avec Andrea Gingeri, journaliste et producteur éditorial de lʹémission "Vivants".
Retrouvez "Vivants" sur RTS Un à 20h10, le mercredi 5 avril 2023.