Des petits bouts de vie retrouvés sur lʹastéroïde Ryugu
Situé à près de 300 millions de kilomètres de la Terre, la sonde japonaise Hayabusa2 sʹétait posée sur lʹastéroïde - Ryugu, de son petit nom - pour y prélever quelques grammes de roche et de poussière, en décembre 2020.
Après de nombreuses investigations, lʹéquipe japonaise a pu démontrer, dans une publication parue le 21 mars 2023 dans la revue scientifique Nature, que ces 5,4 grammes, précisément, contenaient notamment de lʹuracile, lʹun des quatre éléments constitutifs de lʹARN, ainsi que de la niacine (vitamine B3) et d'autres composés essentiels aux organismes vivants.
Pour autant, ces trouvailles donnent-elles un crédit supplémentaire aux partisans de lʹorigine extraterrestre de la vie sur Terre (panspermie)..?
Sarah Dirren a posé la question à Hervé Cottin, professeur de chimie et dʹastrochimie au LISA, le Laboratoire universitaire des systèmes atmosphériques (Université Paris-Est Créteil, Université Paris Cité, CNRS) et président de la Société française d'exobiologie.
Après de nombreuses investigations, lʹéquipe japonaise a pu démontrer, dans une publication parue le 21 mars 2023 dans la revue scientifique Nature, que ces 5,4 grammes, précisément, contenaient notamment de lʹuracile, lʹun des quatre éléments constitutifs de lʹARN, ainsi que de la niacine (vitamine B3) et d'autres composés essentiels aux organismes vivants.
Pour autant, ces trouvailles donnent-elles un crédit supplémentaire aux partisans de lʹorigine extraterrestre de la vie sur Terre (panspermie)..?
Sarah Dirren a posé la question à Hervé Cottin, professeur de chimie et dʹastrochimie au LISA, le Laboratoire universitaire des systèmes atmosphériques (Université Paris-Est Créteil, Université Paris Cité, CNRS) et président de la Société française d'exobiologie.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Des petits bouts de vie retrouvés sur lʹastéroïde RyuguSitué à près de 300 millions de kilomètres de la Terre, la sonde japonaise Hayabusa2 sʹétait posée sur lʹastéroïde - Ryugu, de son petit nom - pour y prélever quelques grammes de roche et de poussière, en décembre 2020.
Après de nombreuses investigations, lʹéquipe japonaise a pu démontrer, dans une publication parue le 21 mars 2023 dans la revue scientifique Nature, que ces 5,4 grammes, précisément, contenaient notamment de lʹuracile, lʹun des quatre éléments constitutifs de lʹARN, ainsi que de la niacine (vitamine B3) et d'autres composés essentiels aux organismes vivants.
Pour autant, ces trouvailles donnent-elles un crédit supplémentaire aux partisans de lʹorigine extraterrestre de la vie sur Terre (panspermie)..?
Sarah Dirren a posé la question à Hervé Cottin, professeur de chimie et dʹastrochimie au LISA, le Laboratoire universitaire des systèmes atmosphériques (Université Paris-Est Créteil, Université Paris Cité, CNRS) et président de la Société française d'exobiologie. - Les brèves du jourSarah Dirren présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "Claude Lorius, pionnier de la glaciologie, est décédé", "Le génome de la féverole vient dʹêtre séquencé" et "Le tardigrade, le petit ourson des eaux indestructible". - Elisabeth Reus, responsable de lʹUnité "Clinical operations" au Swiss TPHTous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches. Aujourd'hui, Sarah Dirren a invité Elisabeth Reus, cheffe de lʹUnité des opérations cliniques à lʹInstitut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) à Bâle. Son équipe mène des études cliniques autour des traitements contre plusieurs maladies: comme la malaria, la maladie du sommeil (trypanosomiase humaine africaine), le HIV ou encore la tuberculose.
Une heure pour faire connaissance avec une spécialiste des maladies tropicales.