Plasmodium (en rose) responsable de la destruction de globules rouges vue par microscopie à expansion. [©Vincent Louvel et Eloïse Bertiaux]

Désorienter le parasite de la malaria pour lʹempêcher de nuire

Des microbiologistes de lʹUniversité de Genève (UNIGE) ont identifié un capteur moléculaire unique du Plasmodium, lʹagent infectieux de la malaria (paludisme), qui lui permet de s'adapter différemment selon son environnement, que ce soit dans les globules rouges humains, la salive ou les intestins des moustiques. Ces travaux, à découvrir dans la revue Science Advances (16.06.23), ouvrent la possibilité de brouiller les signaux perçus par ce capteur pour désorienter le parasite et ainsi empêcher sa réplication et sa transmission.

Avec Mathieu Brochet, professeur associé au Département de microbiologie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de lʹUNIGE, et directeur de cette étude menée par deux doctorantes: Ronja Kühnel et Emma Ganga.
Désorienter le parasite de la malaria pour lʹempêcher de nuire