L'entretien de Caroline Bachmann 5 : Tempête et reconnaissance

Le sommaire de l’émission

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  Émission entière

  Caroline Bachmann vit entre Cully et Berlin. Elle peint des aubes sur le Léman, des bouquets de fleurs, des portraits de femmes artistes. Limiter la tentation du sujet pour que la peinture soit le sujet.
  Elle est aussi bien peintre figurative que conceptuelle, pas étonnant quʹelle ait vibré toute jeune face aux dessins de Beuys et à la peinture de Bonnard.
  Elle a pour elle la lenteur, elle travaille couche par couche, elle a le temps de son côté, dit-elle.
  Dans son bagage un diplôme de graphiste aux Arts Décoratifs de Genève en 1988, puis ce sera lʹailleurs. Barcelone, Rome.
  Lors dʹune résidence à Berlin en 2002, elle rencontre le curateur/artiste suisse Stefan Banz, avec lequel elle sʹinstalle en Suisse, à Lucerne ; puis retour à Cully, son village dʹorigine.
  En 2007, elle devient co-responsable du programme de peinture et dessin à la HEAD (Genève).
  Elle collabore de 2004 à 2014 avec Stefan Banz ; ils créent en 2009 à Cully la Kunsthalle Marcel Duchamp (la plus petite Kunsthalle du monde !), puis elle sʹautonomise et se dédie à son travail personnel qui depuis une poignée dʹannées prend un envol international. En 2021, son compagnon décède dʹune crise cardiaque, lʹannée suivante, elle reçoit le prestigieux Prix Meret Oppenheim, une bascule qui change beaucoup de donnes mais qui ne la dévie pas de son impératif besoin de travailler et de peindre.
  Sa première exposition personnelle en France, " Le Matin ", est à voir au Crédac (Centre d'art contemporain d'Ivry) jusquʹau 17 décembre 2023. Avec le Centre culturel suisse. On tour

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  53 min

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  L'entretien de Caroline Bachmann 5 : Tempête et reconnaissance

  Lʹinsomnie est une compagne de longtemps pour Caroline Bachmann qui a décidé dʹen prendre son parti en réalisant ses dessins à la lumière de lʹaube. Lʹinsomnie permet de voir les choses fraîchement, on découvre dʹautres lumières, de nouveaux mondes et, justement, ça tombe bien pour une artiste qui aime les ailleurs.
  
  Peindre des lacs calmes ou tempétueux ; la tempête est aussi présente dans la vie de lʹartiste. En 2021, son compagnon Stefan Banz décède dʹune crise cardiaque, lʹannée suivante, elle reçoit le prix prestigieux Meret Oppenheim ; deux galeries importantes - berlinoise et zurichoise - lʹexposent dans des foires et à lʹinternational. Le curseur de la reconnaissance change ce qui ne lʹempêche pas de garder précieusement sa valeur cardinale : la lenteur et une envie continue de travailler.

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  24 min

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