La variole du singe circulerait parmi les humains depuis 2016
La variole du singe, la Mpox (anciennement Monkeypox en anglais), circulerait chez les humains depuis plus longtemps que ce lʹon pensait jusquʹà aujourdʹhui. Considérée dʹabord comme une zoonose (maladie transmissible seulement entre animaux), tout change à lʹété 2022 quand une flambée épidémique de variole se répand dans toute lʹEurope. La transmission animale ne peut être la seule cause de cette propagation rapide.
Cʹest en analysant les séquences du virus et leur taux de mutations par an, de 2018 à 2022, que des scientifiques de lʹUniversité de Bâle sont parvenus à la conclusion que le virus se propage aussi entre humains. Ils estiment que la dernière souche du virus circulerait dans la population humaine depuis 2016. Leurs résultats sont à retrouver dans la revue "Science" (02.11.23).
Avec Pauline Vetter, infectiologue et cheffe de clinique au sein du Service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Un sujet de Sarah Dirren.
Cʹest en analysant les séquences du virus et leur taux de mutations par an, de 2018 à 2022, que des scientifiques de lʹUniversité de Bâle sont parvenus à la conclusion que le virus se propage aussi entre humains. Ils estiment que la dernière souche du virus circulerait dans la population humaine depuis 2016. Leurs résultats sont à retrouver dans la revue "Science" (02.11.23).
Avec Pauline Vetter, infectiologue et cheffe de clinique au sein du Service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Un sujet de Sarah Dirren.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreLa variole du singe circulerait parmi les humains depuis 2016
Les brèves du jour
Lʹétonnante diversité génétique des châtaigniers suisses
Un gel pour mieux traiter la colite ulcéreuse - La variole du singe circulerait parmi les humains depuis 2016La variole du singe, la Mpox (anciennement Monkeypox en anglais), circulerait chez les humains depuis plus longtemps que ce lʹon pensait jusquʹà aujourdʹhui. Considérée dʹabord comme une zoonose (maladie transmissible seulement entre animaux), tout change à lʹété 2022 quand une flambée épidémique de variole se répand dans toute lʹEurope. La transmission animale ne peut être la seule cause de cette propagation rapide.
Cʹest en analysant les séquences du virus et leur taux de mutations par an, de 2018 à 2022, que des scientifiques de lʹUniversité de Bâle sont parvenus à la conclusion que le virus se propage aussi entre humains. Ils estiment que la dernière souche du virus circulerait dans la population humaine depuis 2016. Leurs résultats sont à retrouver dans la revue "Science" (02.11.23).
Avec Pauline Vetter, infectiologue et cheffe de clinique au sein du Service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Un sujet de Sarah Dirren. - Les brèves du jourSarah Dirren présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "6 novembre: Journée Internationale pour la préservation de l'environnement en temps de guerre", "Mais où se cache la tête de lʹétoile de mer?" et "Les lianes et les arbres échangent fréquemment de lʹADN". - Lʹétonnante diversité génétique des châtaigniers suissesHuma Khamis vous emmène à la découverte de majestueux arbres dont la diversité génétique reste étonnante en Suisse, les châtaigniers. Ces témoins de notre histoire sont en danger face aux parasites. Des scientifiques passionnés cherchent à les préserver.
Une balade au grand air en compagnie d'Yves Bischofberger, biologiste, historien du paysage, géographe, écologue et éleveur de châtaigniers, et François Lefort, professeur à la Haute école du paysage, dʹingénierie et dʹarchitecture de Genève (HEPIA).
Un sujet en nouvelle diffusion (19.05.20). - Un gel pour mieux traiter la colite ulcéreuseDes chercheurs de lʹUniversité de Berne et de Bâle, en collaboration avec lʹHôpital universitaire de Zürich, ont mis au point un gel lipidique pour le traitement direct et localisé de la colite ulcéreuse*. Cette méthode permet de délivrer directement les médicaments anti-inflammatoires nécessaires au traitement de la maladie dans le côlon ou le rectum. Une approche qui aide à atténuer les effets secondaires souvent associés aux thérapies actuelles. La recherche complète est à retrouver dans la revue "Nature Communications" (13.06.23).
Stéphane Délétroz en parle avec Philippe Krebs, responsable du Département de pathologie expérimentale à lʹInstitut de médecine tissulaire et de pathologie de lʹUniversité de Berne et lʹun des auteurs de l'étude.
*La colite ulcéreuse est une inflammation chronique de la muqueuse du gros intestin qui peut entraîner la formation d'ulcères dans la muqueuse intestinale.