Mosaïque murale (façade de la gare du Musée national à Zurich) représentant Guillaume Tell qui tient son fils par la main et fait face aux homme du bailli Gessler. Cette scène du tyran et du héros est déjà présente au XIe siècle, soit 200 ans avant Tell. Dans une fable norvégienne en effet, un chasseur est obligé d'abattre d’une flèche une noisette placée sur la tête de son fils. Après quoi il se venge en tuant le despote. [Wikimedia - Roland zh]

Mythes, légendes et identités nationales 2/5 - Récit national et images idéalisées

Depuis toujours, la frontière entre faits réels et récits mythiques fait débat. Mais ce qui est intéressant, c'est la récupération d'éléments divers cousus ensemble pour créer une narration historique. Au moment de la construction des États-nations, au XIXe siècle, le "récit national" est devenu central. La Suisse a dû elle aussi se fabriquer un passé rassembleur sur lequel se sont greffées quantité d'images idéalisées.
Au micro de Laurent Huguenin-Elie, Dominique Dirlewanger, historien, enseignant, auteur de plusieurs ouvrages dont "Tell me, la Suisse racontée autrement" (Alphil) et "6 juillet 1947 - La Suisse dans le monde d’après-guerre" (collection Savoir suisse)

Photo: mosaïque murale (façade de la gare du Musée national à Zurich) représentant Guillaume Tell qui tient son fils par la main et fait face aux homme du bailli Gessler. Cette scène du tyran et du héros est déjà présente au XIe siècle, soit 200 ans avant Tell. Dans une fable norvégienne en effet, un chasseur est obligé d'abattre d’une flèche une noisette placée sur la tête de son fils. Après quoi il se venge en tuant le despote. (© Roland zh/wikimedia)
Mythes, légendes et identités nationales 2/5 - Récit national et images idéalisées