"Oh my God !"

Depuis que la musique existe, des formes de censures, plus ou moins élaborées et revendiquées, ont tenté et parfois réussi à la faire taire. Qui décide de la censure ? Le pouvoir, étatique, institutionnel ou privé. Les raisons évoquées pour justifier ces décisions liberticides sont toujours dʹorigines idéologiques. Sur tous les continents, à toutes les époques, des compositeurs, paroliers, interprètes ont subi de manière ponctuelle ou définitive des interdictions dʹenregistrement, de représentation publique, de vente dʹalbum, de diffusion radio ou télé. LISTE NOIRE vous raconte lʹhistoire de ces musiques interdites.
Le mot "censure" trouve son origine dans une institution de la Rome antique. Les "censeurs" étaient des magistrats ayant pour rôle de répartir en différentes classes les citoyens en fonction de leurs mœurs. Un examen fait au nom de Dieu. La censure a donc une origine religieuse, pas étonnant que des siècles durant, tous types de propos contre la religion furent censurée et leurs auteurs condamnés. Dieu merci, aujourdʹhui, nous ne dirons point de mal des religions, nous nous contenterons dʹécouter des chansons censurées pour blasphème.

Extrait de la programmation musicale :
Véronique Sanson : Allah.
Johnny Halliday : Jésus Christ.
Murray Head : One night in Bangkok.
Jimi Hendrix : Bold as love.
Black M : Dans ma rue.