Un laser femtoseconde en verre qui tient dans le creux de la main
Créer un laser femtoseconde entièrement en verre? Cʹest possible, et cʹest une équipe de scientifiques du Laboratoire Galatea à lʹEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) qui a réalisé cet exploit. Ce petit laser, qui fait à peu près la taille dʹune carte de crédit, est fabriqué à partir dʹune feuille de verre et dʹun laser femtoseconde "classique" du marché. Une innovation à retrouver dans la revue Optica (Vol. 10, 2023).
Mais un "laser femtoseconde", cʹest quoi? Ce type de laser produit des éclats de lumière laser extrêmement courts et réguliers et a de nombreuses applications telles que la chirurgie oculaire au laser, la spectroscopie, la découpe ultra-précise de matériaux, et récemment, le stockage durable des données.
Yves Bellouard, professeur associé, directeur du Laboratoire Galatea (EPFL) et dernier auteur de cette étude, nous dévoile le futur de cette technologie de pointe. Un sujet dʹHuma Khamis.
Mais un "laser femtoseconde", cʹest quoi? Ce type de laser produit des éclats de lumière laser extrêmement courts et réguliers et a de nombreuses applications telles que la chirurgie oculaire au laser, la spectroscopie, la découpe ultra-précise de matériaux, et récemment, le stockage durable des données.
Yves Bellouard, professeur associé, directeur du Laboratoire Galatea (EPFL) et dernier auteur de cette étude, nous dévoile le futur de cette technologie de pointe. Un sujet dʹHuma Khamis.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreUn laser femtoseconde en verre qui tient dans le creux de la main
Les brèves du jour
Lʹart de lʹéternuement
Pourquoi le concept dʹespèce "nuisible" est scientifiquement dépassé
Le point sur la rage en Suisse - Un laser femtoseconde en verre qui tient dans le creux de la mainCréer un laser femtoseconde entièrement en verre? Cʹest possible, et cʹest une équipe de scientifiques du Laboratoire Galatea à lʹEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) qui a réalisé cet exploit. Ce petit laser, qui fait à peu près la taille dʹune carte de crédit, est fabriqué à partir dʹune feuille de verre et dʹun laser femtoseconde "classique" du marché. Une innovation à retrouver dans la revue Optica (Vol. 10, 2023).
Mais un "laser femtoseconde", cʹest quoi? Ce type de laser produit des éclats de lumière laser extrêmement courts et réguliers et a de nombreuses applications telles que la chirurgie oculaire au laser, la spectroscopie, la découpe ultra-précise de matériaux, et récemment, le stockage durable des données.
Yves Bellouard, professeur associé, directeur du Laboratoire Galatea (EPFL) et dernier auteur de cette étude, nous dévoile le futur de cette technologie de pointe. Un sujet dʹHuma Khamis. - Les brèves du jourHuma Khamis présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "Une nouvelle et 9e espèce de pangolin a été découverte à Bangkok en Thaïlande", "1 million de m2 de banquise en moins en 2023" et "Même sans cerveau, les méduses apprennent de leurs expériences passées". - Lʹart de lʹéternuementAnne Baecher nous dit tout sur lʹéternuement, de lʹorigine linguistique du "Atchoum" à son fonctionnement biomécanique.
- Pourquoi le concept dʹespèce "nuisible" est scientifiquement dépassé"Cessons de séparer les espèces entre les espèces nuisibles et les espèces utiles!" : cʹest le cri du cœur poussé par un professeur dʹécologie à la Sorbonne, dans une tribune dans "Le Monde". Lʹécologue Nicolas Loeuille rappelle quʹun tel classement ne prend pas en compte les interactions complexes entre les différentes espèces dʹanimaux. La tendance, encore actuelle, de dire que la guêpe ou le moustique ne servent à rien, à part à nous enquiquiner, repose malheureusement sur une vision utilitariste de la nature.
Ariane Hasler sʹest rendue à la rencontre de Nicolas Loeuille, dans son bureau de lʹInstitut dʹécologie et des sciences de lʹenvironnement, pour comprendre en quoi cette distinction entre "utile et nuisible" ne fait plus sens aujourdʹhui. - Le point sur la rage en SuisseLa Suisse est officiellement considérée comme "indemne" de la rage terrestre depuis 1999. Pourtant, cette maladie tue encore près de 60'000 personnes chaque année dans le monde. Cette maladie reste donc encore et toujours surveillée sur le sol helvétique.
Nathalie Rochat, biologiste et responsable de la communication à lʹInstitut fédéral de virologie et dʹimmunologie (IVI), qui héberge le Centre suisse de la rage, nous explique pourquoi il faut garder un œil avisé sur cette maladie. Un sujet dʹAlexandra Richard.