Certaines espèces pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévu
Les prédictions sur la diminution de la diversité des espèces terrestres et marines dans les zones tropicales pourraient être moins sévères que prévu, selon une nouvelle étude de l'Ifremer et de l'Université de Lausanne (UNIL). Les chercheurs suggèrent une réduction de 39% de la diversité d'ici 2041-2060, contre les 54% estimés par les modèles traditionnels. Cette proportion reste toutefois alarmante et souligne l'urgence de mesures pour atténuer les impacts du changement climatique sur la biodiversité.
Arditë Shabani en parle avec Antoine Guisan, professeur dʹécologie spatiale à lʹUNIL et co-auteur de lʹétude.
Arditë Shabani en parle avec Antoine Guisan, professeur dʹécologie spatiale à lʹUNIL et co-auteur de lʹétude.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreQuand les volcans de Mars se couvrent dʹun petit givre matinal
Les brèves du jour
Les étoiles de mer en Bretagne: entre menace et opportunité
Certaines espèces pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévu - Quand les volcans de Mars se couvrent dʹun petit givre matinalUne équipe internationale de chercheurs, dirigée par l'Université de Berne (UNIBE), a fait une découverte surprenante sur Mars: une fine couche de givre au sommet des volcans martiens, les plus hautes montagnes de notre système solaire. Cette glace, visible uniquement au lever du jour, a pu être observée grâce à des milliers de photos en couleurs à haute résolution capturées par la caméra CaSSIS (Color and Stereo Surface Imaging System) à bord de la sonde ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Les images montrent clairement du givre dans les zones moins exposées au soleil, comme le bord nord de l'Olympus Mons, un volcan qui s'élève à 26 kilomètres au-dessus des plaines environnantes. Un phénomène difficile à expliquer pour les Terriens, puisque ces volcans se trouvent à des latitudes basses, près de l'équateur martien, où normalement la température devrait être plus élevée.
Cécile Guérin éclaircit le sujet en compagnie dʹAntoine Pommerol, planétologue au Département de recherche spatiale et des sciences planétaires à lʹUNIBE, co-auteur de cette étude parue dans Nature Geoscience (10.06.24). - Les brèves du jourCécile Guérin présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme de ce journal de brèves: "Des biologistes de lʹUniversité de Bâle fabriquent du tissu pulmonaire humain pour mieux comprendre les infections", "Les éléphants d'Afrique s'adressent les uns aux autres en utilisant des noms spécifiques" et "Comment un géant des opioïdes a déployé un manuel pour modeler l'esprit des médecins". - Les étoiles de mer en Bretagne: entre menace et opportunitéLes étoiles de mer, formidables prédatrices qui dévorent tout sur leur passage, envahissent les côtes de Bretagne et posent un problème significatif aux éleveurs de moules et dʹhuîtres.
Depuis 2021, Guillaume Massé, océanographe et directeur adjoint de la Station Marine de Concarneau dans le Finistère, explore les moyens de transformer ce fléau en ressource. Des recherches sont en cours pour utiliser les astéries dans l'industrie pharmaceutique, grâce à leurs molécules prometteuses pour des traitements comme la mucoviscidose ou dans des produits anti-âge.
Outre les applications médicales, les étoiles de mer pourraient aussi servir à créer des matériaux comme le ciment ou être utilisées en agriculture.
Avec la participation de Stéphanie Depas-Massé, responsable dʹexploitation à la Station marine de Concarneau. Un sujet de Sarah Dirren. - Certaines espèces pourraient mieux tolérer le changement climatique que prévuLes prédictions sur la diminution de la diversité des espèces terrestres et marines dans les zones tropicales pourraient être moins sévères que prévu, selon une nouvelle étude de l'Ifremer et de l'Université de Lausanne (UNIL). Les chercheurs suggèrent une réduction de 39% de la diversité d'ici 2041-2060, contre les 54% estimés par les modèles traditionnels. Cette proportion reste toutefois alarmante et souligne l'urgence de mesures pour atténuer les impacts du changement climatique sur la biodiversité.
Arditë Shabani en parle avec Antoine Guisan, professeur dʹécologie spatiale à lʹUNIL et co-auteur de lʹétude.