Claude Thébert 2/5 - En 1968, je ne comprenais plus rien
Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur.
Mai 68 est arrivé. Il fallait alors tuer les maîtres et bousculer les règles. Adieu Jerzy Grotowski, metteur en scène polonais pour qui le corps comptait autant sinon plus que la voix. Claude Thébert sillonne la France, rêve de donner du travail aux chômeurs de la scène ou de faire fleurir le théâtre là où il nʹa jamais poussé. Les années 70 sont le temps de tous les possibles, dʹAix à Saint-Dié-des Vosges.
Mai 68 est arrivé. Il fallait alors tuer les maîtres et bousculer les règles. Adieu Jerzy Grotowski, metteur en scène polonais pour qui le corps comptait autant sinon plus que la voix. Claude Thébert sillonne la France, rêve de donner du travail aux chômeurs de la scène ou de faire fleurir le théâtre là où il nʹa jamais poussé. Les années 70 sont le temps de tous les possibles, dʹAix à Saint-Dié-des Vosges.