Comment notre cerveau classe-t-il nos priorités quotidiennes?
Comment notre cerveau fait-il le tri entre les objectifs urgents et ceux qui le sont moins? Tondre la pelouse avant quʹil ne pleuve ou faire les courses pour le repas du soir? Cʹest à ces questions complexes que se sont attelées lʹUniversité de Genève et lʹIcahn School of Medicine at Mount Sinai à New York. Dans leur étude, les neuroscientifiques ont démontré comment une région spécifique de notre cerveau, lʹhippocampe, sʹactive pour hiérarchiser nos priorités. Leurs résultats sont à lire dans Nature Communications (06.06.24).
Avec Alison Montagrin, maître assistante au Département des neurosciences fondamentales de lʹUniversité de Genève (UNIGE) et première autrice de lʹétude.
Avec Alison Montagrin, maître assistante au Département des neurosciences fondamentales de lʹUniversité de Genève (UNIGE) et première autrice de lʹétude.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreComment notre cerveau classe-t-il nos priorités quotidiennes?
Les brèves du jour
La grossesse accélère le vieillissement… mais le post-partum rajeunit
La Fresque du Climat: un jeu pour comprendre le changement climatique
Du monde terrestre au monde marin: l'adaptation insolite du loup sur une île en Alaska - Comment notre cerveau classe-t-il nos priorités quotidiennes?Comment notre cerveau fait-il le tri entre les objectifs urgents et ceux qui le sont moins? Tondre la pelouse avant quʹil ne pleuve ou faire les courses pour le repas du soir? Cʹest à ces questions complexes que se sont attelées lʹUniversité de Genève et lʹIcahn School of Medicine at Mount Sinai à New York. Dans leur étude, les neuroscientifiques ont démontré comment une région spécifique de notre cerveau, lʹhippocampe, sʹactive pour hiérarchiser nos priorités. Leurs résultats sont à lire dans Nature Communications (06.06.24).
Avec Alison Montagrin, maître assistante au Département des neurosciences fondamentales de lʹUniversité de Genève (UNIGE) et première autrice de lʹétude. - Les brèves du jourSarah Dirren présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "Dans les Alpes, les plantes commencent à pousser six jours plus tôt", "Déplacer des objets avec précision à lʹaide du son" et "Des fibres à cœur liquide: un tissu novateur capable de délivrer des principes actifs". - La grossesse accélère le vieillissement… mais le post-partum rajeunitLa grossesse est un moment de profonde transformation, exigeante en tous points de vue pour le corps de la femme. Elle aurait même un impact sur lʹâge biologique, lʹâge de nos cellules, qui diffère de lʹâge chronologique (nos années de vie). Selon une étude parue dans la revue PNAS (08.04.24), la grossesse ajouterait environ deux ans en moyenne à lʹâge biologique dʹune femme. Des travaux de recherche de lʹUniversité de Yale (Cell Metabolism, 07.05.24), aux Etats-Unis, confirme cette première étude, mais y ajoute également une bonne nouvelle: le post-partum, surtout si la femme allaite, pourrait réduire de quelques années lʹâge biologique, jusquʹà huit ans en moins.
Nawal Kinany, membre de la Jeune Académie Suisse (JAS), de passage à CQFD pour découvrir le métier de journaliste scientifique, a interrogé Sémira Gonseth Nusslé, médecin, co-fondatrice, présidente et CMO chez Genknowme S.A.
Un sujet de Nawal Kinany et Huma Khamis. - La Fresque du Climat: un jeu pour comprendre le changement climatiqueLa Fresque du Climat est un atelier ludique et éducatif destiné à sensibiliser sur le changement climatique. Basé sur les rapports du GIEC, elle utilise un jeu, développé par Cédric Ringenbach, qui permet aux participant.e.s de visualiser les interactions complexes entre différentes causes et conséquences du réchauffement global.
Depuis son lancement en 2015, plus de 1,7 million de personnes dans 162 pays ont participé à ces ateliers. En Suisse, où l'antenne locale existe depuis trois ans, l'engouement pour ces sessions ne cesse de croître, attirant un public varié.
Cécile Guérin a rencontré Jérôme Castella, formateur chez Fresque du Climat - Suisse, qui nous en dit un peu plus sur le concept. - Du monde terrestre au monde marin: l'adaptation insolite du loup sur une île en AlaskaLes cerfs étaient autrefois abondants sur lʹîle de Pleasant Island, en Alaska. Cependant, leur nombre sʹest effondré ces dernières années avec lʹarrivée dʹune meute de loups qui a rejoint lʹîle à la nage depuis le continent. Une fois leur source de nourriture principale tarie, les loups ne sont pas partis, ils se sont tournés vers une proie moins conventionnelle pour un mammifère terrestre: la loutre de mer.
Anne Baecher nous explique comment ce changement de régime drastique a impacté lʹécosystème marin autour des côtes de Pleasant Island.