Arctique, le Spitsberg [AFP - Hornsund Alberto Nardi AGF]

L’Arctique (1/5) : Les premiers pas avec Léonie

Depuis quelques années, l’Arctique est partout, dans les romans, les séries, les rubriques de géopolitiques. Parce que la fonte de la banquise inquiète, parce que les appétits commerciaux et stratégiques s’aiguisent, parce que la région est devenue un décor d’intrigue de fiction qui font un carton en librairie. Dans cette nouvelle série, on explore son histoire pour comprendre comment l’Arctique est devenue cette immense surface de projection de toutes les angoisses de notre temps.

L’Arctique est d’abord un milieu hostile et étrange, une région extrême, loin du confort des grandes capitales, un exotisme tout au Nord de l’Europe. Dans la première moitié du XIXème siècle, l’Arctique fait l’objet d’un enthousiasme scientifique, un défi pour les navigateurs, une destination pour les aventuriers.

Alessandra Carcreff a réédité le récit de Léonie d’Aunet, un voyage en 1839 au Spitzberg, une île de l’archipel du Svalbard à près de 700 km au Nord de la Scandinavie dans la Mer arctique.
Alors commençons comme des touristes sans avion, sans Gore Tex et sans 5G, sans même les femmes à l’exception d’une, notre héroïne du jour : Léonie.
L’Arctique (1/5) : Les premiers pas avec Léonie