La dépression périnatale entraînerait des conséquences plus graves que ce que lʹon pensait jusque-là
Selon une étude parue cette nuit dans le célèbre British Medical Journal, le risque de décès de la mère dans les 18 ans suivant lʹaccouchement est 6 fois plus élevé chez les femmes ayant fait une dépression périnatale (post partum ou ante partum) que chez les femmes qui nʹont pas fait de dépression périnatale.
Lʹétude épidémiologique a été menée en Suède sur 860 000 mamans dont 86 000 ont fait une dépression périnatale.
Au micro de Bastien Confino ce matin: Antje Horsch, professeure associée à la Faculté de biologie et médecine de lʹUNIL et psychologue clinicienne, responsable du Groupe de recherche périnatale de Lausanne UNIL-CHUV.
Lʹétude épidémiologique a été menée en Suède sur 860 000 mamans dont 86 000 ont fait une dépression périnatale.
Au micro de Bastien Confino ce matin: Antje Horsch, professeure associée à la Faculté de biologie et médecine de lʹUNIL et psychologue clinicienne, responsable du Groupe de recherche périnatale de Lausanne UNIL-CHUV.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreLa dépression périnatale entraînerait des conséquences plus graves que ce que lʹon pensait jusque-là
Les brèves du jour
Le capitalisme cannibale
Lʹhorloge la plus précise du monde devrait sortir des laboratoires du CERN - La dépression périnatale entraînerait des conséquences plus graves que ce que lʹon pensait jusque-làSelon une étude parue cette nuit dans le célèbre British Medical Journal, le risque de décès de la mère dans les 18 ans suivant lʹaccouchement est 6 fois plus élevé chez les femmes ayant fait une dépression périnatale (post partum ou ante partum) que chez les femmes qui nʹont pas fait de dépression périnatale.
Lʹétude épidémiologique a été menée en Suède sur 860 000 mamans dont 86 000 ont fait une dépression périnatale.
Au micro de Bastien Confino ce matin: Antje Horsch, professeure associée à la Faculté de biologie et médecine de lʹUNIL et psychologue clinicienne, responsable du Groupe de recherche périnatale de Lausanne UNIL-CHUV. - Les brèves du jourBastien Confino présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme: "Neptune: pas si bleue", "Une supernova observée" et "Découverte de fortifications vieilles de 4000 ans". - Le capitalisme cannibaleChaque année, des vies sont perdues faute de greffes disponibles. En 2016, une enquête percutante de Temps Présent sur les dons de sang en Suisse a mis en lumière une réalité choquante: une partie du sang des donneurs, notamment le plasma, était commercialisée dans l'industrie pharmaceutique. Cette pratique, persistant depuis quatre ans, prétend couvrir les frais de collecte de sang. Les globules rouges, destinés aux transfusés, et les plaquettes, essentielles pour de nombreux patients, suscitent également des questions sur la transparence du processus.
Sarah Dirren interroge deux invité.e.s aujourd'hui:
Samia Hurst, Bioéthicienne, professeure, membre du Comité national d'éthique dans le domaine de la médecine humaine, et directrice de l'Institut Éthique Histoire Humanités de la Faculté de médecine de l'Université de Genève.
Fabrice Colomb sociologue, enseignant chercheur à lʹUniversité dʹEvry-Paris-Saclay, directeur du département de sociologie. Auteur de "le capitalisme cannibale la mise en pièce du corps" aux éditions lʹEchappée. - Lʹhorloge la plus précise du monde devrait sortir des laboratoires du CERNLes laboratoires du CERN s'emploient à concevoir l'horloge la plus précise jamais créée: une horloge nucléaire basée sur la transition du noyau de thorium-229. Actuellement, les horloges atomiques de pointe sont déjà 10 milliards de fois plus précises que les montres ordinaires, avec une variation inférieure à une seconde sur 30 milliards d'années. L'avènement d'une horloge nucléaire promet une précision encore plus exceptionnelle!
Sandro Kreamer, post-doctorant à lʹuniversité catholique de Louvain, est l'invité de Stéphane Délétroz.
Un sujet de Stéphane Délétroz.