La mémoire sociale des singes
Lucia Sillig nous emmène à la découverte de la mémoire sociale des grands singes, révélant que bonobos et chimpanzés peuvent se souvenir de leurs pairs même après des décennies de séparation.
Nous avons questionné Jeroen Stevens, primatologue à l'Université d'Odisee, sur son étude révélant que les grands singes gardent en mémoire leurs congénères jusqu'à 26 ans après leur dernière rencontre, mettant en lumière la complexité de leurs relations sociales.
Nous avons questionné Jeroen Stevens, primatologue à l'Université d'Odisee, sur son étude révélant que les grands singes gardent en mémoire leurs congénères jusqu'à 26 ans après leur dernière rencontre, mettant en lumière la complexité de leurs relations sociales.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreLʹobésité maternelle favoriserait le développement du cancer du foie
Les brèves du jour
Une exposition des objets trouvés au fond de la Seine depuis plusieurs millénaires
Tout sur la procrastination
La mémoire sociale des singes - Lʹobésité maternelle favoriserait le développement du cancer du foieUne équipe de recherche des hôpitaux universitaires et de l'université de Genève a découvert que l'obésité maternelle peut augmenter de manière significative le risque de cancer du foie chez les descendants, à partir d'études réalisées sur des souris. Cette recherche souligne l'influence de l'obésité sur le microbiote intestinal et sa transmission de la mère à l'enfant, posant des questions importantes pour la santé publique face à l'augmentation prévue de l'obésité dans certains pays.
Christian Toso, médecin-chef au service de chirurgie viscérale des HUG et dernier auteur de l'article publié dans la revue JHEP Reports, a dirigé cette étude qui examine comment l'obésité maternelle affecte le risque de cancer du foie via le microbiote. Ses travaux indiquent une nécessité d'études supplémentaires sur l'humain et suggèrent que des interventions ciblant le microbiote pourraient offrir des stratégies préventives contre cette augmentation du risque. - Les brèves du jourStéphane Délétroz présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.
Au programme de ce journal de brèves: "La crise du Covid a plombé lʹespérance de vie ?", "Vous êtes très sociable : cʹest peut-être parce que votre sommeil est de bonne qualité" et "18 heures, cʹest le temps quʹil a fallu aux astronautes à bord de lʹISS pour rejoindre la Terre ?
" - Une exposition des objets trouvés au fond de la Seine depuis plusieurs millénairesUne exposition à Paris met en lumière des objets anciens découverts dans la Seine, transformant ce que certains pourraient considérer comme de simples déchets en véritables trésors archéologiques. Des armes, des offrandes aux dieux, jusqu'à une défense de mammouth, cette exposition révèle la riche histoire cachée dans le lit du célèbre fleuve.
Sylvie Robin, archéologue et commissaire de l'exposition, nous guide à travers cette fascinante collection d'artefacts, offrant un aperçu unique de l'interaction entre l'Homme et la Seine à travers les âges. - Tout sur la procrastinationLa procrastination, souvent perçue comme l'art de reporter au lendemain ce qu'on pourrait faire aujourd'hui, n'est pas à confondre avec la paresse, mais plutôt vue comme un comportement humain complexe.
Anne Baecher explore les différents types et formes de procrastination, notamment la procrastination active, où les individus repoussent volontairement les tâches pour travailler plus efficacement sous pression, et la procrastination passive, caractérisée par l'évitement et pouvant engendrer anxiété et baisse de l'estime de soi. - La mémoire sociale des singesLucia Sillig nous emmène à la découverte de la mémoire sociale des grands singes, révélant que bonobos et chimpanzés peuvent se souvenir de leurs pairs même après des décennies de séparation.
Nous avons questionné Jeroen Stevens, primatologue à l'Université d'Odisee, sur son étude révélant que les grands singes gardent en mémoire leurs congénères jusqu'à 26 ans après leur dernière rencontre, mettant en lumière la complexité de leurs relations sociales.