Adolf Hitler (1889-1945) et Benito Mussolini (1883-1945) [AFP - Photo12]

Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste

Après la Deuxième Guerre mondiale, il n’était plus de bon ton de défendre l’œuvre de Benito Mussolini. Quand on mentionnait le doctorat honoris causa que l’Unil lui avait décerné, on entendait souvent des alibis : au minimum une erreur de casting, voire un piège tendu par la diplomatie fasciste. Aujourd’hui après le Livre blanc de 1987 puis les différentes recherches et le rapport du comité d’experts de 2022, ces arguments n’opèrent plus aussi bien qu’avant. En 1937, on savait que le fascisme italien réprimait toutes oppositions à l’intérieur et on savait, après la conquête de la Lybie et de l’Ethiopie, que c’était un gouvernement prédateur à l’extérieur. On sait aussi que Mussolini a séduit en Suisse.

C’est justement sur cette force d’attraction en territoire helvète que l’historien Marc Perrenoud s’est penché pour comprendre le contexte de ces honneurs universitaire rendus à Mussolini en 1937.

Lien : Les informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » et l’exposition « Docteur Mussolini. Un passé sensible » : https://www.labo-histoire.ch/evenement/pour-une-histoire-globale-du-fascisme/.
Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste