Sandrine Pelletier [Chris Gautschi - Chris Gautschi]

Sandrine Pelletier 1/5 - Une enfance qui sent les bonbons, la bande dessinée, et déjà les envies dʹailleurs

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet.



Si Sandrine Pelletier vit depuis quelques années à nouveau à Lausanne, elle a posé, auparavant, ses bagages un peu partout. Londres, Paris, Bruxelles, Le Caire, Beyrouth … Un virus du voyage peut-être inoculé par son grand-père qui a fait le tour du monde en sidecar, comme le raconte la légende familiale. Enfant elle se voyait danseuse ou majorette par amour du costume, du spectacle et de la discipline, mais elle tombe aussi dans le chaudron de la BD quʹelle ne cessera de pratiquer, même si aujourdʹhui cʹest son œuvre de plasticienne qui prédomine.



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Programme musical
  • ArnoLes yeux de ma mèreFlanders Music Centre, 2001
Sandrine Pelletier 1/5 - Une enfance qui sent les bonbons, la bande dessinée, et déjà les envies dʹailleurs