Sandrine Pelletier [Chris Gautschi - Chris Gautschi]

Sandrine Pelletier 5/5 - En mouvement, toujours et pourquoi pas avec davantage de légèreté ?

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet.




Dans ce dernier épisode, Sandrine Pelletier dit : " jʹaime la finesse, pas la fin ". Toujours en projet, en mouvement, elle part en 2018 au Liban juste avant que la grande révolte ne gronde. Elle travaille alors le papier peint, les déchirures, la présence des plantes, sʹinspirant des décors de Beyrouth en lambeaux. Si elle réalise souvent des installations, elle produit aussi des œuvres pour des galeries : céramique, bronze, verre … des matériaux dont le point commun est le feu. Son voyage en 2023 en Bolivie lʹamène à créer une cascade noire dʹécrans télé trouvés dans la rue. Dès le 21 juin, au Palais de Rumine à Lausanne, elle présente une installation immersive en lien avec la fontaine aux dauphins du Palais, aujourdʹhui désactivée.
Programme musical
  • Tabu Ley RochereauCongo AvenirSonodisc, 1997
Sandrine Pelletier 5/5 - En mouvement, toujours et pourquoi pas avec davantage de légèreté ?