Un espace pour se souvenir et se recueillir à Neuchâtel
À Neuchâtel, une pétition demande la création dʹun jardin du souvenir pour les animaux de compagnie. Un lieu de recueillement ouvert à toutes et tous et économiquement accessible à toutes les bourses. Laure Huguenin-Dezot est à lʹorigine de cette démarche. Tout a commencé au décès de son jeune chat…
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreCorps, restes, dépouilles, cadavres… Ces mots ne sont pas tendres. Ils décrivent la cruelle fatalité de la vie. Lorsquʹun animal de compagnie meurt, il y a un corps dont il faut se débarrasser. Entre crémation, ensevelissement, naturalisation ou méthanisation, nous nous intéresserons aux possibilités qui sont proposées aux propriétaires dʹanimaux en Suisse. Nous irons aussi voir comment se passe lʹincinération des animaux dans un crématoire animalier. Enfin, nous nous intéresserons au développement des lieux de recueillement et de souvenir pour les animaux de compagnie en Romandie. En studio, les vétérinaires répondront à vos questions ainsi que notre jardinière paysagiste, au téléphone, de 6h à 9h au 058 134 0 134.
Les chroniqueurs.euses du jour :
Danielle Frei Perrin
Kristin Bossaert
Sarah Germanier - Du funérarium aux cendres chériesComment se déroule lʹincinération dʹun animal de compagnie ? Xavier Bloch a suivi le processus au sein du nouveau crématoire animalier du canton du Valais : "Funérapattes" à St-Pierre-de-Clages, entre Sion et Martigny. Une petite structure privée inaugurée lʹété dernier. Lʹentreprise propose à la fois un service de pompes funèbres et un crématoire animalier.
- Que faire du corps de feu labrador ?Incinération, ensevelissement, méthanisation ou encore naturalisation : quelles sont les options qui sʹoffrent aux Romands lorsque la mort vient leur enlever leur animal de compagnie ? Danielle Frei Perrin nous explique les différentes méthodes de transformation du corps sans vie. Quant à Kristin Bossaert, elle a enquêté auprès de ses homologues dans différents cantons romands pour savoir ce quʹils proposent à leurs clients.
- Lʹavenir radieux du taxidermisteOn appelle Raphael Codourey souvent dans lʹurgence. Le taxidermiste intervient rapidement pour que lʹanimal puisse être naturalisé dans les meilleures conditions. Quand son travail est achevé et bien réalisé, la bête semble reprendre vie. Ce métier dʹillusionniste fascine et effraie, tant il est macabre. Mais il a de lʹavenir selon notre invité, qui explique lʹimportance et le rôle de la naturalisation dans les musées, les écoles et pourquoi pas : dans les familles.
- Deux rosacées en geléeQui sait ce que Sylvie a mis dans sa recette de la semaine ? Du poil à gratter ou peut être une pincée de poudre qui fait rigoler. En tous les cas, nous nous sommes régalées avec cette gelée de pomme-cynorhodon qui sera parfaite pour accompagner un plateau de fromage, une tartine ou du faux-gras.
- Les souris carnivores de lʹîle MarionUne action de lutte contre les souris doit être menée sur lʹìle de Marion, dans lʹocéan Indien au sud du continent africain. François Turrian nous raconte le drame qui se joue en ce moment sur une île berceau de nombreux oiseaux marins menacés.
- Un espace pour se souvenir et se recueillir à NeuchâtelÀ Neuchâtel, une pétition demande la création dʹun jardin du souvenir pour les animaux de compagnie. Un lieu de recueillement ouvert à toutes et tous et économiquement accessible à toutes les bourses. Laure Huguenin-Dezot est à lʹorigine de cette démarche. Tout a commencé au décès de son jeune chat…
- Notre Dame, son parvis et sa clairièreLe weekend prochain, Notre Dame sera rouverte au public, cinq ans après l'incendie du 15 avril 2019. À cette occasion, nous avons joint par téléphone la personne qui a repensé les aménagements extérieurs autour de la cathédrale. Bas Smets et son équipe ont travaillé sur plusieurs aspects, tant symbolique que climatique. La charpente qui a totalement brulé était surnommée la "Forêt de Notre-Dame", puisquʹelle était construite totalement en bois de chêne. Au total, la charpente de bois a été constituée de 1 300 chênes, ce qui représente plus de 21 hectares de forêt. Lʹarchitecte paysagiste belge a donc imaginé une clairière qui rende hommage aux arbres dʹexception qui soutiennent le ciel de Notre Dame.