Olivier Clerc 3/5 - BBFC : le groupe free monumental
Naître au milieu du XXè siècle sous le signe de la balance, au milieu d'une fratrie, au milieu d'une famille mélomane, au milieu des Préalpes vaudoises, et devenir le centre d'une révolution musicale très jazz et très libre avec le groupe BBFC dans les années 80'. Telle est la trajectoire de vie et de musique d'Olivier Clerc, peu conventionnelle par son anti-académisme respectueux où l'autodidaxie n'est pas un vain mot, mais très rayonnant par sa musicalité et la pertinence du dialogue qu'il sait instaurer de mille façons. Reconnu par ses pairs, acclamé par moult improvisateurs chevronnés. Le coeur est au milieu et guide ses mains, que ce soit à la batterie ou plus tard, lorsqu'il deviendra professeur de travaux manuels dans l'école publique et fera comprendre à ses jeunes élèves que l'intelligence des mains, ça existe.Y aurait-il une "voie/voix du milieu" pour Olivier Clerc ? Sans aucun doute malgré, ou plutôt avec les virages que la vie impose, il sait que ses tambours font tourner le monde.Dans son atelier à Vevey, les batteries sont au centre, l'établi et les machines à travailler le bois autour. Il fait bon y parler de ce que tous ces objets peuvent faire et raconter leur histoire.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Si le jazz helvétique est une cathédrale, BBFC sera sa tour principale pendant dix ans. En ces années 80', Olivier Clerc a rencontré Léon Francioli le contrebassiste, qui jouait déjà avec Nunusse Bourquin le saxophoniste, et il fallait un quatrième qu'Olivier Clerc nommera : Jean-François Bovard le tromboniste. BBFC nait et le jazz change de cap. Comment un groupe pareil vit-il, comment ces énergiques artisans-forgerons de libertés, de rythmes et de mélodies créent-ils l'espace nécessaire au questionnement et aux instants privilégiés ?
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Si le jazz helvétique est une cathédrale, BBFC sera sa tour principale pendant dix ans. En ces années 80', Olivier Clerc a rencontré Léon Francioli le contrebassiste, qui jouait déjà avec Nunusse Bourquin le saxophoniste, et il fallait un quatrième qu'Olivier Clerc nommera : Jean-François Bovard le tromboniste. BBFC nait et le jazz change de cap. Comment un groupe pareil vit-il, comment ces énergiques artisans-forgerons de libertés, de rythmes et de mélodies créent-ils l'espace nécessaire au questionnement et aux instants privilégiés ?