La vie à peu près

De Genève à New-York, en passant par la Mongolie, les steppes dʹAsie centrale et les sentiers du Jura, Nicolas Masson aime autant cheminer que découvrir les chemins des autres. Ses itinéraires passent par les voyages, le saxophone, la photographie, un quartet et une dizaine dʹalbums dont quatre enregistrés chez ECM. Entre aventures collectives et introspection en solo, Nicolas Masson raconte sa vie à peu près dans son appartement genevois au micro dʹAnya Leveillé.



Une trace qui serpente dans un paysage enneigé, un rocher émergeant dʹune eau sombre : les photographies de Nicolas Masson révèlent sa fascination pour les éléments immémoriaux que sont les roches et lʹeau. Ses clichés témoignent également de son intérêt pour les lieux ouverts, pour lʹespace quʹil explore aussi dans sa musique, notamment dans son album solo " Never Ending " sorti en 2020.

De Genève à New-York, en passant par la Mongolie, les steppes dʹAsie centrale et les sentiers du Jura, Nicolas Masson aime autant cheminer que découvrir les chemins des autres. Ses itinéraires passent par les voyages, le saxophone, la photographie, un quartet et une dizaine dʹalbums dont quatre enregistrés chez ECM. Entre aventures collectives et introspection en solo, Nicolas Masson raconte sa vie à peu près dans son appartement genevois au micro dʹAnya Leveillé.




En 2005, Nicolas Masson monte un quartet avec Patrice Moret (contrebasse), Colin Vallon (piano et rhodes) et Lionel Friedli (batterie). Après un premier album électrisé, " Thirty six Ghosts ", irrigué par le rock et la pop, le quartet se recentre sur une narration acoustique autour de compositions de Nicolas Masson. Parallèlement au quartet, il joue avec le trio Third Reel aux côtés de Roberto Pianca (guitare) et Emanuele Maniscalco (batterie). Paru en 2013, sous le mythique label allemand ECM, le premier album de Third Reel marque le début dʹune aventure sonore et photographique entre Manfred Eicher (le directeur dʹECM) et Nicolas Masson.

De Genève à New-York, en passant par la Mongolie, les steppes dʹAsie centrale et les sentiers du Jura, Nicolas Masson aime autant cheminer que découvrir les chemins des autres. Ses itinéraires passent par les voyages, le saxophone, la photographie, un quartet et une dizaine dʹalbums dont quatre enregistrés chez ECM. Entre aventures collectives et introspection en solo, Nicolas Masson raconte sa vie à peu près dans son appartement genevois au micro dʹAnya Leveillé.




New-York, début des années 1990 : Nicolas Masson vit au Manhattan Plazza, un immeuble de 46 étages où la plupart des 3500 locataires sont des artistes. Parmi ses voisins, il y a dʹillustres représentants du free jazz, dont le saxophoniste Frank Lloyd qui lui donne des cours privés. Durant les années suivantes, Nicolas Masson fera des allers-retours entre Genève et New-York, où il enregistre, en 2002, son premier album, " Awake ".

De Genève à New-York, en passant par la Mongolie, les steppes dʹAsie centrale et les sentiers du Jura, Nicolas Masson aime autant cheminer que découvrir les chemins des autres. Ses itinéraires passent par les voyages, le saxophone, la photographie, un quartet et une dizaine dʹalbums dont quatre enregistrés chez ECM. Entre aventures collectives et introspection en solo, Nicolas Masson raconte sa vie à peu près dans son appartement genevois au micro dʹAnya Leveillé.




A 19 ans, Nicolas Masson embarque à bord du Transsibérien. Durant son périple de six mois, il écrit et photographie des scènes de rues, des gens… Il sʹimagine écrivain-voyageur, mais de retour à Genève, il retrouve son saxophone et décide de partir sur ce continent américain qui le faisait tant rêver, enfant. A peine arrivé à New-York, il file à son premier concert où il croise lʹune des légendes du free jazz, Cecil Taylor.

De Genève à New-York, en passant par la Mongolie, les steppes dʹAsie centrale et les sentiers du Jura, Nicolas Masson aime autant cheminer que découvrir les chemins des autres. Ses itinéraires passent par les voyages, le saxophone, la photographie, un quartet et une dizaine dʹalbums dont quatre enregistrés chez ECM. Entre aventures collectives et introspection en solo, Nicolas Masson raconte sa vie à peu près dans son appartement genevois au micro dʹAnya Leveillé.




Né à Genève en 1972, Nicolas Masson grandit les mains sur une guitare, les pieds sur un skateboard et les yeux dans un appareil photo. Après ses premières expériences musicales dans lʹunivers métal, il découvre le saxophone et dès le premier souffle, cʹest le coup de foudre ! Il apprend lʹinstrument en autodidacte, se forgeant lʹécoute à travers des myriades de disques empruntés à la discothèque municipale. Son continent sonore cʹest le free jazz, mais avant de jouer " à la Albert Ayler ", il devra revoir quelques fondamentaux dans lʹatelier jazz dʹOlivier Magnenat à lʹAMR…

Carlos Leal, " secundo " né à Fribourg de parents espagnol, compte aujourdʹhui plus de 120 rôles dans autant de productions internationales et quatre disques dʹor à lʹactif de Sens Unik, groupe de rap séminal dont il était lʹun des fondateurs et le principal auteur des textes. Il est aujourdʹhui installé à Los Angeles et poursuit un parcours artistique dont peu de comédiens suisses peuvent se vanter. Sʹil a commencé dans le rap, puis a viré vers le théâtre et le cinéma, il sʹexprime désormais également par la photographie. Un travail primé en 2023 par le Prix Focale décerné à Nyon par la galerie éponyme.
Une rencontre enregistrée par Pierre Philippe Cadert dans lʹappartement familial de Renens, lors dʹun de ses passages en Suisse.






A Los Angeles, Carlos Leal vit dans une ville " qui appartient à tout le monde, mais pas vraiment à soi ". Sʹil a toujours aimé la photographie, il nʹa jamais vraiment pratiqué. Cela viendra avec le Covid. Malgré les interdictions, la pandémie va lui donner lʹoccasion de sortir de chez lui, dʹexplorer L.A, de se réapproprier la ville grâce à la photographie quʹil va pratiquer dans un premier temps comme un alibi pour ses sorties. Cʹest aujourdʹhui un pan important de sa vie dʹartiste ; un travail exposé et récompensé, notamment, en 2023 par le Prix Focale – Ville de Nyon, pour sa série "Nous avons tous rêvé dʹHollywood".