La Vie à peu près

Originaire de Thouars en Vendée, Philippe Blanchard devient Philippe Katerine en 1991. Enfant de la campagne, il étudie lʹart à Rennes puis sʹinstalle à Paris. Artiste pluridisciplinaire, il est tour à tour dessinateur, chanteur, poète et comédien. Depuis 1991 il sort 18 albums et participe à des dizaines de films. Personnalité fantasque et introvertie, Philippe Katerine cultive le goût pour la nudité et lʹabsurde. En 2024 il se fait connaître par la planète entière à travers sa performance dʹhomme nu tout bleu lors de la cérémonie dʹouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024…
Une série proposée par Witold Langlois




1991, Philippe délaisse son nom Blanchard pour celui de Katerine, en hommage à Catherine Deneuve mais surtout parce que cʹest le prénom que ses parents lui auraient donné sʹil avait été une fille. Les premiers albums, le premier tube… Dès la fin des années 90 Philippe Katerine est sur toutes les ondes.

Originaire de Thouars en Vendée, Philippe Blanchard devient Philippe Katerine en 1991. Enfant de la campagne, il étudie lʹart à Rennes puis sʹinstalle à Paris. Artiste pluridisciplinaire, il est tour à tour dessinateur, chanteur, poète et comédien. Depuis 1991 il sort 18 albums et participe à des dizaines de films. Personnalité fantasque et introvertie, Philippe Katerine cultive le goût pour la nudité et lʹabsurde. En 2024 il se fait connaître par la planète entière à travers sa performance dʹhomme nu tout bleu lors de la cérémonie dʹouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024…
Une série proposée par Witold Langlois




Philippe Blanchard nait en milieu rural, en Vendée, à la fin de lʹannée 1968 dans une famille très traditionnelle, catholique. En grandissant, il sʹorientera tout dʹabord vers le dessin, sera attiré par la ville et trouvera rapidement sa voie dans la musique en faisant tout lui-même, seul dans sa chambre…

Naître au milieu du XXè siècle sous le signe de la balance, au milieu d'une fratrie, au milieu d'une famille mélomane, au milieu des Préalpes vaudoises, et devenir le centre d'une révolution musicale très jazz et très libre avec le groupe BBFC dans les années 80'. Telle est la trajectoire de vie et de musique d'Olivier Clerc, peu conventionnelle par son anti-académisme respectueux où l'autodidaxie n'est pas un vain mot, mais très rayonnant par sa musicalité et la pertinence du dialogue qu'il sait instaurer de mille façons. Reconnu par ses pairs, acclamé par moult improvisateurs chevronnés. Le coeur est au milieu et guide ses mains, que ce soit à la batterie ou plus tard, lorsqu'il deviendra professeur de travaux manuels dans l'école publique et fera comprendre à ses jeunes élèves que l'intelligence des mains, ça existe.Y aurait-il une "voie/voix du milieu" pour Olivier Clerc ? Sans aucun doute malgré, ou plutôt avec les virages que la vie impose, il sait que ses tambours font tourner le monde.Dans son atelier à Vevey, les batteries sont au centre, l'établi et les machines à travailler le bois autour. Il fait bon y parler de ce que tous ces objets peuvent faire et raconter leur histoire.
Une série proposée par Ivor Malherbe.



Puis il y a eu les spectacles de danse de Marie-Jeanne Otth, qui engageait des musiciens et les mettait en scène. Ce jour-là, au Festival de la Cité à Lausanne au mois de juillet, la danseuse "Mimi" Myriam Jaccard s'est retrouvée face au joueur de tambour "Olive" Olivier Clerc. Ça n'est toujours pas terminé... deux filles et deux petits-enfants, plus une passion commune pour la lecture et l'enseignement. Quand BBFC a joué sa coda, il a fallu trouver une source de revenus. C'est là qu'un ami d'Olivier Clerc considère les objets incroyables qu'il est capable de créer. "Tu ne veux pas devenir professeur de travaux manuels ?". Ainsi fut fait, avec la formation complète qui permet de postuler dans une école publique. Douze ans de bonheur pour les galopins boélands qui ont appris à façonner des machines intelligentes en bois. Et on finit naturellement par visiter cet atelier dans lequel nous avons réalisé ces entretiens, et laissons parler les batteries et outils d'Olivier Clerc. 

Naître au milieu du XXè siècle sous le signe de la balance, au milieu d'une fratrie, au milieu d'une famille mélomane, au milieu des Préalpes vaudoises, et devenir le centre d'une révolution musicale très jazz et très libre avec le groupe BBFC dans les années 80'. Telle est la trajectoire de vie et de musique d'Olivier Clerc, peu conventionnelle par son anti-académisme respectueux où l'autodidaxie n'est pas un vain mot, mais très rayonnant par sa musicalité et la pertinence du dialogue qu'il sait instaurer de mille façons. Reconnu par ses pairs, acclamé par moult improvisateurs chevronnés. Le coeur est au milieu et guide ses mains, que ce soit à la batterie ou plus tard, lorsqu'il deviendra professeur de travaux manuels dans l'école publique et fera comprendre à ses jeunes élèves que l'intelligence des mains, ça existe.Y aurait-il une "voie/voix du milieu" pour Olivier Clerc ? Sans aucun doute malgré, ou plutôt avec les virages que la vie impose, il sait que ses tambours font tourner le monde.Dans son atelier à Vevey, les batteries sont au centre, l'établi et les machines à travailler le bois autour. Il fait bon y parler de ce que tous ces objets peuvent faire et raconter leur histoire.
Une série proposée par Ivor Malherbe.



Des pianistes... François Lindemann en premier. Un contemporain à quelques jours près, qui entend le jazz comme Olivier Cerc et "entend" Elvin Jones, le batteur de John Coltrane, tout comme lui. Il fallait que ça crée un chemin de musique et ce fut "CM4" = Creative Music Quartet. Musique originale après avoir englouti du bebop, on passe à de nouveaux modèles de fonctionnement jazzistique, comme ce sera le cas après, avec BBFC. Et puis, il y a les marionnettes Elzévir de Jean-Claude Issenmann, qui deviendront les Babibouchettes pour lesquelles François Lindemann écrira toutes les musiques et donc, le batteur c'est presque toujours Olivier Clerc.Le pianiste Malcolm Braff saisit lui aussi chez Olivier Clerc la force du "drive" et son écoute magique qui connecte et noue le groove. Et comme il y a un virtuose percussionniste en la personne de Yaya Ouattara dans ce quintette, la place du batteur est différente, mais la connexion se fera. Évidemment.

Naître au milieu du XXè siècle sous le signe de la balance, au milieu d'une fratrie, au milieu d'une famille mélomane, au milieu des Préalpes vaudoises, et devenir le centre d'une révolution musicale très jazz et très libre avec le groupe BBFC dans les années 80'. Telle est la trajectoire de vie et de musique d'Olivier Clerc, peu conventionnelle par son anti-académisme respectueux où l'autodidaxie n'est pas un vain mot, mais très rayonnant par sa musicalité et la pertinence du dialogue qu'il sait instaurer de mille façons. Reconnu par ses pairs, acclamé par moult improvisateurs chevronnés. Le coeur est au milieu et guide ses mains, que ce soit à la batterie ou plus tard, lorsqu'il deviendra professeur de travaux manuels dans l'école publique et fera comprendre à ses jeunes élèves que l'intelligence des mains, ça existe.Y aurait-il une "voie/voix du milieu" pour Olivier Clerc ? Sans aucun doute malgré, ou plutôt avec les virages que la vie impose, il sait que ses tambours font tourner le monde.Dans son atelier à Vevey, les batteries sont au centre, l'établi et les machines à travailler le bois autour. Il fait bon y parler de ce que tous ces objets peuvent faire et raconter leur histoire.
Une série proposée par Ivor Malherbe.



Si le jazz helvétique est une cathédrale, BBFC sera sa tour principale pendant dix ans. En ces années 80', Olivier Clerc a rencontré Léon Francioli le contrebassiste, qui jouait déjà avec Nunusse Bourquin le saxophoniste, et il fallait un quatrième qu'Olivier Clerc nommera : Jean-François Bovard le tromboniste. BBFC nait et le jazz change de cap. Comment un groupe pareil vit-il, comment ces énergiques artisans-forgerons de libertés, de rythmes et de mélodies créent-ils l'espace nécessaire au questionnement et aux instants privilégiés ?

Naître au milieu du XXè siècle sous le signe de la balance, au milieu d'une fratrie, au milieu d'une famille mélomane, au milieu des Préalpes vaudoises, et devenir le centre d'une révolution musicale très jazz et très libre avec le groupe BBFC dans les années 80'. Telle est la trajectoire de vie et de musique d'Olivier Clerc, peu conventionnelle par son anti-académisme respectueux où l'autodidaxie n'est pas un vain mot, mais très rayonnant par sa musicalité et la pertinence du dialogue qu'il sait instaurer de mille façons. Reconnu par ses pairs, acclamé par moult improvisateurs chevronnés. Le coeur est au milieu et guide ses mains, que ce soit à la batterie ou plus tard, lorsqu'il deviendra professeur de travaux manuels dans l'école publique et fera comprendre à ses jeunes élèves que l'intelligence des mains, ça existe.Y aurait-il une "voie/voix du milieu" pour Olivier Clerc ? Sans aucun doute malgré, ou plutôt avec les virages que la vie impose, il sait que ses tambours font tourner le monde.Dans son atelier à Vevey, les batteries sont au centre, l'établi et les machines à travailler le bois autour. Il fait bon y parler de ce que tous ces objets peuvent faire et raconter leur histoire.
Une série proposée par Ivor Malherbe.


Deux cadeaux d'importance : la batterie que son père lui a offerte et l'abonnement complet au premier festival de jazz de Montreux (1967 et suivants ...) que sa maman lui a offert. Il y a donc bien des façons d'apprendre la musique, formelles ou informelles. Se nourrir de l'écoute de ses maîtres et travailler par imitation sur les disques, puis sur scène, ça fonctionne. Même avec une mère qui prône l'académie dans laquelle Olivier Clerc ne trouvera pas son chemin, mais... l'armée suisse le gardera comme tambour ! Seul de sa volée...