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Nouveau braquage d'une Raiffeisen à Genève

Les malfrats ont découpé la vitre blindée de la banque pour tenter de pénétrer à l'intérieur.
Les malfrats ont découpé la vitre blindée de la banque pour tenter de pénétrer à l'intérieur.
Trois à quatre malfaiteurs ont attaqué à l'arme lourde jeudi peu avant 18h00 une banque Raiffeisen en plein centre du village de Collonge- Bellerive, en banlieue genevoise. Ils ont découpé une vitre blindée mais n'ont pas réussi à pénétrer à l'intérieur de l'établissement.

Un coup de feu a été tiré, a indiqué Patrick Pulh, porte-parole de la police cantonale. Les malfrats étaient lourdement armés. Il pourrait s'agir de Kalachnikov, selon le porte-parole. Les voleurs ont finalement pris la fuite en voiture sans butin.

Du personnel de la banque était encore présent dans l'établissement au moment de l'attaque. Les employés ont été conduits à l'Hôtel de police pour recueillir leur témoignage. C'est la troisième fois cette année, qu'une agence Raiffeisen est la cible d'un braquage. La banque de Meinier, qui est d'ailleurs proche de celle de Collonge-Bellerive, a été attaquée par trois malfrats fin octobre et celle du Grand-Saconnex en janvier.

Le 26 novembre dernier c'est une banque Migros à Thônex qui a été la cible d'un braquage à l'arme lourde. Les malfaiteurs avaient tiré des coups de feu en pleine rue à l'heure de pointe. Par chance, aucun passant n'avait été blessé.

85 établissements "sensibles"

La police a rapidement sécurisé les lieux vendredi soir à Thônex. [RTS]
La police a rapidement sécurisé les lieux vendredi soir à Thônex. [RTS]

Genève constitue un terrain de prédilection pour les braqueurs. L'attaque par des bandits lourdement armés du bureau de change Migros de Thônex (GE) le 26 novembre dernier en est l'illustration. Des individus lourdement armés avaient attaqué l'établissement en faisant sauter une vitre blindée qui donnait sur la rue avec de l'explosif.

La police genevoise a recensé près de 85 établissements dits sensibles sur le canton. Ces établissements sont situés à moins de 2 kilomètres de la frontière française. "Il est impossible de tout surveiller", a relevé dans une interview publiée mardi par le "Temps", Jean Sanchez, chef adjoint de la police genevoise. "On a besoin de plus de policiers pour augmenter les patrouilles autour de ces points".

 La police genevoise espère toutefois avoir envoyé un signal fort en faisant échec au hold-up du bureau de change Migros de Thônex. "Des braquages qui tournent mal pour leurs auteurs - celui de vendredi avec un blessé et la perte du butin a été un fiasco - sont généralement dissuasifs", a souligné Jean Sanchez.

ats/cab

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