![40% des frontaliers étrangers oeuvraient dans l'industrie en 2010. [Michael Buholzer]](https://img.rts.ch/articles/2011/image/5mbjgx-27929151.image?w=1280&h=720 "40% des frontaliers étrangers oeuvraient dans l'industrie en 2010. [Michael Buholzer]")
L'effectif des frontaliers a crû de 4,6% en un an
Plus de 231'800 travailleurs étrangers ont été recensés en Suisse en 2010, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS). La croissance s'élève à 30,4% sur la période 2005-2010. Près de 59% des frontaliers étrangers oeuvraient dans les services.
L'effectif des frontaliers étrangers travaillant en Suisse continue de progresser. L'an passé, il y en avait 231'800, soit une hausse de 4,6% en un an. La croissance s'élève à 30,4% sur la période 2005-2010, a indiqué l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Près d'un tiers de cette main d'oeuvre frontalière travaille dans la Région lémanique et représente 9% des actifs occupés dans cette zone, indique l'OFS lundi à Neuchâtel. Les autres se répartissent principalement dans le Nord-Ouest de la Suisse et au Tessin.
Faible niveau de qualification
Des 231'800 travailleurs frontaliers recensés, un tiers sont des femmes. Plus de la moitié de cette main-d'oeuvre frontalière provient de France (52,6%). Les autres arrivent d'Italie (22,8%) et d'Allemagne (21,4%).
En revanche, seule une petite partie résident en Autriche (3,2%) et une partie infime (0,1%) dans d'autres pays. L'an passé, près de 59% des frontaliers étrangers oeuvraient dans les services tandis que 40% travaillaient dans l'industrie. Le secteur agricole n'en employait que 0,7%, soit 1600 personnes.
De manière générale, la main-d'oeuvre frontalière est fortement représentée dans les activités à faible niveau de qualification. Près d'un frontalier sur six figure dans la catégorie des "ouvriers et employés non qualifiés" alors que cette proportion est de un sur 17 dans la population active en Suisse. Ils sont par contre moins nombreux dans les professions intellectuelles et scientifiques.
ats/ap/olhor
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