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Londres est "un très bel exemple", selon Rogge

Jacques Rogge semble tout sourire quand il parle de Londres 2012.
Jacques Rogge semble tout sourire quand il parle de Londres 2012.
Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), ne manque pas d'éloges quand il évoque les prochains Jeux olympiques, en 2012 à Londres. Mais les transports doivent encore être améliorés.

Les prochains Jeux olympiques, qui s'ouvriront dans deux ans à Londres, sont un "très bel exemple", se félicite dans une interview à l'AFP le président du CIO Jacques Rogge. Mais le problème des transports reste à régler, avertit-il.

- A deux ans des JO de Londres, plus de 70% du chantier est achevé et sera terminé d'ici douze mois. Etes-vous satisfait ?

JACQUES ROGGE: Ce n'est pas sans précédent. Les Jeux à Pékin étaient également de cette qualité-là, donc tout était prêt un an à l'avance; mais nous sommes très heureux que ce soit le cas pour Londres. Cela nous donne beaucoup de tranquillité d'esprit. C'est un très bel exemple d'une régénération d'une ville et je dirais d'un héritage positif.

On a une région de Londres, l'Est de Londres, qui était totalement polluée, qui était à l'abandon, et qu'on va rénover. On va y remettre un coeur, une âme, une vie, des habitations et une population locale. C'est ça qui est remarquable. Nous demandons toujours à ce qu'il y ait un héritage, que ce ne soit pas purement sportif avec un ou deux stades, mais qu'il y ait un héritage économique, un héritage urbain et un héritage humain.

- Une récente visite à Londres du CIO avait évoqué le besoin d'améliorer les transports. Est-ce encore le cas ?

JACQUES ROGGE: Oui. Il faut être très réaliste et ce n'est pas une critique. C'est vrai que les transports à Londres sont difficiles parce qu'il y a beaucoup de monde qui circule dans des rues qui ne sont pas toujours très larges. Mais les organisateurs, d'un commun accord avec la municipalité et les autorités publiques, ont prévu tout un plan de transports qui, à mon avis, parviendra à bien marcher. Je ne me fais pas de souci à ce sujet-là.

- En ces temps d'austérité, le chantier des JO de Londres doit respecter un budget serré. Cela est-il possible sans que les Jeux en pâtissent ?

JACQUES ROGGE: Nous insistons sur le fait qu'il ne faut pas se retrouver avec des "installations démesurées". L'envergure et la taille des installations doivent être réellement pensées en gardant à l'esprit l'après-jeux. Si on regarde Athènes, ils ont construit un nouvel aéroport et un métro, un nouveau périphérique. Cela n'était pas nécessaire pour les Jeux mais ils voulaient en profiter pour améliorer la ville, ce qu'ils ont réussi à faire.

Mais vous pouvez tout à fait avoir un terrain de football de très bonne qualité entouré d'une piste d'athlétisme. La majorité des terrains de football dans le monde ont une piste d'athlétisme. On peut donc combiner les deux, ce qui, en termes d'héritage, est absolument parfait. Nous ne nous faisons donc pas de souci à ce propos.

agences/dbu

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