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Les réactions internationales à la mort de Kadhafi

Mouammar Kadhafi se mêle aux plus grands lors du G8 en 2009, avec Silvio Berlusconi, Nicolas Sarkozy, Dimitri Medvedev, Barack Obama et Ban Ki-moon. [REUTERS - � Tony Gentile / Reuters]
Mouammar Kadhafi a côtoyé les principaux chefs d'Etat lors du G8 en Italie en 2009 (ici avec Silvio Berlusconi, Nicolas Sarkozy, Dimitri Medvedev, Barack Obama et Ban Ki-moon). - [REUTERS - � Tony Gentile / Reuters]
Les pays occidentaux, notamment ceux impliqués dans l'intervention de l'OTAN aux côtés des rebelles devenus nouveau régime, ont réagi avec enthousiasme jeudi à la "fin du conflit" que marque, selon eux, la mort annoncée de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

"A l'évidence, ce jour marque une transition historique pour la Libye", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Le décès annoncé de Mouammar Kadhafi marque la fin d'une ère de despotisme et de répression au cours de laquelle le peuple libyen a souffert pendant trop longtemps. Aujourd'hui, la Libye peut tourner une page de son histoire et embrasser un nouvel avenir démocratique", ont affirmé le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans un communiqué commun.

La mort de Mouammar Kadhafi marque la fin du "règne de la peur" en Libye, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen.

La Ligue arabe espère que la mort de Kadhafi "tourne la page de la tyrannie".

La Suisse appelle au "respect des droits humains et du droit humanitaire international en Libye", après l'annonce de la mort du colonel Kadhafi, a indiqué jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Elle exhorte les différents acteurs "à la retenue" et à renoncer aux "actes de représailles".

La guerre est finie" en Libye, a de son côté affirmé le chef du gouvernement de l'Italie - ancienne puissance coloniale de la Libye - Silvio Berlusconi, qui fut un proche allié de Kadhafi et initialement réticent à le lâcher au début du soulèvement.

La disparition de Kadhafi, une "étape majeure" de la libération de la Libye, selon le président français Nicolas Sarkozy. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a lui salué la "fin de 42 ans de tyrannie" en Libye et a déclaré que la France était "fière" d'avoir aidé le peuple libyen.

Le Premier ministre britannique David Cameron a pour sa part déclaré que "c'est un jour où il faut se souvenir des victimes de Kadhafi", en se disant "fier du rôle joué" par son pays dans la chute du "brutal dictateur".

"Pour la région, les événements d'aujourd'hui prouvent une fois de plus que les régimes à poigne finissent toujours par disparaître. Dans tout le monde arabe, des habitants se sont levés pour réclamer leurs droits. Les jeunes rejettent avec force la dictature. Et ces dirigeants qui essaient de leur refuser leur dignité n'y parviendront pas", a affirmé le président américain Barack Obama lors d'une courte allocution à la Maison Blanche.

"La voie est désormais définitivement libre pour un nouveau départ politique dans la paix. L'Allemagne est soulagée et très heureuse", s'est félicitée la chancelière allemande Angela Merkel. "La Libye doit à présent rapidement faire des pas en direction de la démocratie et rendre visibles les acquis du Printemps arabe", a-t-elle ajouté.

L'Egypte "espère que le peuple libyen ouvrira une nouvelle page et reconstruira son pays après la mort du colonel Mouammar Kadhafi", a indiqué un communiqué du gouvernement, ajoutant qu'il était "prêt à aider à la reconstruction de ce pays".

La mort de Mouammar Kadhafi est un signe de "la fin inévitable de tous les tyrans", a affirmé l'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri, leader de l'opposition anti-syrienne.

Le Saint-Siège "prie pour la pacification et la démocratie" en Libye, a affirmé le secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican.

agences/vkiss

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