Les suffocants
Les gaz suffocants ont une action immédiate et empêchent de respirer. Ils provoquent de graves lésions sur l'homme et entraînent parfois la mort. Le plus connu d’entre eux est le chlore, employé pendant les premières attaques allemandes. Les suffocants seront responsables de la majorité des décès provoqués par les gaz de combat au cours de la Première Guerre mondiale.
Les vésicants
Les gaz vésicants irritent la peau de manière irréversible. Incolores et presque inodores, ils sont très dangereux et persistants. Ils détruisent la structure cellulaire de tout élément vivant avec lequel ils sont mis en contact. Le gaz moutarde et l’ypérite seront les gaz vésicants les plus utilisés durant la Première Guerre mondiale.
Les lacrymogènes
Famille des gaz irritants, les gaz lacrymogènes irritent les yeux et les voies respiratoires. Le nez coule, les yeux pleurent mais les effets s’estompent très vite et ne laissent généralement pas de séquelles, sauf si ils sont mélangés à des gaz suffocants comme cela sera parfois le cas lors de la Première Guerre mondiale. Dégageant un lourd nuage blanc, ils permettent de masquer la progression d’une vague d’assaut ennemi.
Les sternutatoires
Famille des gaz irritants, les gaz sternutatoires provoquent des éternuements, parfois incessants et des vomissements. Ils apparaîtront progressivement dès 1917 et seront utilisés pour empêcher les combattants de mettre leur masque à gaz.
Les incendiaires
Ce type de munition est doté de substances hautement inflammables provoquant de très graves brûlures sur la peau. L’armée britannique utilisera un type de grenade à main contenant du phosphore dès 1916.
Les toxiques généraux
Ils contaminent le sang en entrant par les poumons ou la peau et entraînent la mort par paralysie du centre respiratoire. Les premiers obus chargés de ce toxique sont tirés le 1er juillet 1916, lors du déclenchement de la bataille de la Somme.
RTSdécouverte
Sources : "La guerre des gaz, 1915-1918, vue à travers les archives de l’ECPAD", David SBRAVA, Documentaliste, ECPAD, Janvier 2011