Le système politique allemand

C'est le pays le plus peuplé d'Europe (80 millions d'habitants) depuis la réunification le 3 octobre 1990. Cette réunion a conduit à des réformes du système électoral et du nombre de Länder.

Sorte de cantons, qui sont au nombre de 16: Bade-Wurtemberg, Basse-Saxe, Bavière, Berlin, Brandebourg, Brême, Hambourg, Hesse, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Sarre, Saxe, Saxe-Anhalt, Schleswig-Holstein, Thuringe. Ils dirigent notamment la police, l'éducation et l'environnement et chacun d'eux possède un gouvernement et une Constitution.

Il est composé de deux chambres, le Bundestag et le Bundestag, qui exercent ensemble les pouvoirs législatifs et constitutionnels et qui adoptent le budget.

La chambre basse du Parlement, qui siège au Palais du Reichstag Berlin, a pour but de représenter le peuple. En plus du pouvoir législatif, il a pour mission d'élire le chancelier, de contrôler sa mission et celle du gouvernement.

La chambre haute, qui siège à l'ancienne Chambre des seigneurs de Prusse à Berlin, a pour fonction de représenter les Länder. C'est lui qui examine en premier toutes les propositions de loi du gouvernement avant qu'elles ne passent au Bundestag. Il doit aussi accepter toutes les décisions qui accordent davantage de pouvoir aux Länder.

Il est élu par le Bundestag pour diriger l'action du gouvernement fédéral. Il est le centre du pouvoir exécutif et dirige le gouvernement. C'est le parti majoritaire après les élections au Bundestag qui le choisit, parfois après formation d'une coalition.

Il est nommé par le président sur proposition du chancelier. Ses membres portent le nom de ministre fédéral. Le chancelier décide leur nombre et leur titre.

Il est élu pour cinq ans par une Assemblée fédérale composée de membres du Bundestag et du Bundesrat. Sa charge est surtout honorifique, mais il est une figure morale importante, chargée aussi d'adopter les lois et les traités et de nommer le chancelier.

Crédits

RTS Découverte en collaboration avec Frédéric Boillat

Image: AFP - Robert Schlesinger