C’est en 1942, au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale, que les premières bases des Nations Unies sont posées à Washington DC, aux Etats-Unis. Le nom "Nations unies" est d'ailleurs attribué au président Franklin D. Roosevelt. Le but de cette nouvelle organisation, comme celui de la Société des Nations, est de prévenir les guerres.
La conférence de Yalta
En février 1945, lors de la fameuse conférence de Yalta, en Crimée, Roosevelt, Staline et Churchill se réunissent pour la dernière fois en temps de guerre. Leur rencontre aboutit à un compromis dont l’un des points importants est le droit de veto qu’ils s’octroient, droit qui sera aussi attribué à la France et à la Chine. Ces cinq nations sont aujourd’hui les seuls membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
La conférence de San Francisco
La conférence de San Francisco, en juin 1945, définit précisément les buts et le fonctionnement de l’ONU. A cette occasion, les 50 États fondateurs signent la Charte des Nations unies. En octobre de la même année, la majorité de ces pays ratifient le texte, signant ainsi la naissance officielle de l’ONU.
Les adhésions successives et le droit de veto
Lors des premières années d’existence de l’ONU, les nations de l’Axe, qui ont perdu la Seconde Guerre mondiale, sont progressivement admises dans l’organisation.
L’ONU est alors dominée par les pays occidentaux, exception faite de l’URSS qui recourt systématiquement à son droit de veto. Par la suite, ce sont surtout les États-Unis qui useront de ce droit. Aujourd’hui, comme on a pu le voir lors du conflit syrien, la Chine use elle aussi de cette prérogative.
RTS Découverte
Source: Wikipédia