La primogéniture mâle: primogéniture vient du latin "primo", premier, et "genitus", engendré. Dans le cas de la primogéniture mâle, c’est donc l’aîné - le premier enfant engendré - mâle du monarque qui monte sur le trône lors de la mort ou de l’abdication de ce dernier. La loi salique donne la priorité à tout descendant masculin et exclut en principe les femmes de l’ordre succession.
La primogéniture par préférence masculine à degré égal: l’aîné des garçons du monarque hérite du pouvoir à la mort ou lors de l’abdication du monarque, même s’il a une sœur aînée. Il s’agit toutefois d’une succession de type agnatique, ce qui signifie que les filles ne sont pas exclues de l’ordre de succession, contrairement à la succession de type salique. Si un monarque n’a que des filles, son aînée peut donc lui succéder.
La primogéniture stricte ou absolue: l’aîné du monarque hérite du pouvoir lors de la mort ou de l’abdication de ce dernier, que ce soit une fille ou un garçon.
Les cas particuliers: au Vatican, la succession n’est - évidemment! - pas héréditaire. Elle se fait par élection. Le pape est élu par les cardinaux qui n’ont pas atteint l’âge de 80 ans lors du décès ou de l’abdication de son prédécesseur. A Andorre, la succession n’est pas non plus héréditaire. Les coprinces ne sont pas les enfants de coprinces décédés. Ce sont l’évêque d’Urgell pour le côté espagnol et le président de la République française pour le côté français.