Car Agrippine la Jeune est la mère de Néron, le tyran qu'on accusa de tous les vices, le premier persécuteur des chrétiens.
Pour déposer la couronne de lauriers sur la tête de son fils et gouverner Rome à ses côtés, Agrippine souilla ses mains du sang d'innocents, s'offrit à des hommes de toutes conditions pour mieux les manipuler. Hélas, Néron, une fois son pouvoir bien établi, assassina sa démiurge de mère. Mais l'historiographie est trompeuse.
Derrière la criminelle sensuelle, derrière la mère indigne, se cache une femme résiliente et intelligente, une femme politique redoutable, déterminée et machiavélique. Le destin d'Agrippine est incroyable. D'illustre naissance, descendante à la fois d'Auguste, de Marc Antoine et de Jules César, elle révolutionna la fonction d'impératrice et prit part au gouvernement de Rome envers et contre tous en dépit de sa condition de femme. Et si c'était là sa plus grande transgression? [Source: éditions Tallandier]
Reportage au séminaire en quatre soirées "Formation pour femmes intéressées à la politique, en avant toutes!", où des politiciennes ou futures politiciennes, ainsi que des formatrices Florence Hügi, Corinne Moesching et Nicole Baur, déléguée à la politique familiale et à l’égalité du canton de Neuchâtel.
Avec en direct Virginie Girod, Docteure en Histoire, spécialiste de l'Antiquité.
A lire:
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"Agrippine: sexe, crimes et pouvoir dans la Rome impériale", Virginie Girod, éditions Tallandier
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"Le sourire d’Omphale. Maternité et petite enfance dans l’Antiquité, Véronique Dasen, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015
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