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Les droits LGBT en Tunisie

En Tunisie, la Révolution de 2011 n'a rien changé aux droits des personnes LGBTQ+. L'homosexualité est toujours pénalement répréhensible: une personne homosexuelle risque jusqu'à 3 ans d'enfermement.

Sept ans après le printemps arabe, la Tunisie ne semble pas prête à combattre l'homophobie sur son territoire. Comme d'autres sujets considérés comme tabous, les droits des personnes LGBTQ+ ne sont pas abordés ou défendus publiquement par des politiciens. Encore aujourd'hui, le simple fait d'être homosexuel est puni par le code pénal tunisien, héritage colonial depuis 1913. La peine encourue peut aller jusqu'à 3 ans d'enfermement.

Cette sanction peut être apparentée à une forme de condamnation à perpétuité, étant donné que la prison ne change l'orientation sexuelle d'un individu. Les personnes concernées se font d'ailleurs généralement arrêter à plusieurs reprises pour le même motif. De nombreux pays et organisations internationales ont jugé le code pénal tunisien comme étant rétrograde et contraire au droits de l'Homme, mais les condamnations se poursuivent.

En l’absence de politiciens pour la défendre, la communauté LGBTQ+ tunisienne est toujours victime d'agression, d'arrestation et d'emprisonnement.

Retrouvez plus d'informations, dont le témoignage d'un jeune homosexuel menacé de mort en Tunisie ci-dessous.

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