La douleur, c'est à la fois une émotion et une sensation. Elle joue un rôle très important mais de différentes manières. Elle peut agir d'abord comme un signal d'alarme. Si on approche sa main trop près des flammes, par exemple, la douleur nous prévient qu'on peut se brûler. Elle peut ensuite aussi nous avertir que quelque chose ne va pas dans notre corps. Elle nous dit que nous sommes malades et que nous devons nous soigner. La douleur peut enfin être provoquée par un soin ou une opération. Mais d'où vient-elle?
Les organes et la peau sont reliés au cerveau par des nerfs, des sortes de fils électriques. Quand le corps subit une agression – quand on touche une plaque chaude, par exemple – ces fils envoient un message douloureux. Ce message passe la moelle épinière pour arriver dans le cerveau, plus exactement au niveau du thalamus et du cortex cérébral qui constitue une grande partie du cerveau. Ce message douloureux agit aussi notamment sur le rythme cardiaque et la respiration. Immédiatement, le cerveau donne l'ordre de réagir. Retirer la main de la plaque par exemple.
Mais tout le monde ne ressent pas la douleur de la même manière. Le corps peut diminuer la souffrance en produisant une substance contre la douleur. C'est le cas par exemple des endorphines. Elles agissent sur les récepteurs de la douleur, comme le ferait un médicament. A l'inverse, le corps peut aussi amplifier le signal de la douleur.
Il existe heureusement aujourd'hui des moyens efficaces pour éviter d'avoir mal. Même pour de petites douleurs. Les crèmes anesthésiantes, appliquées avant les prises de sang par exemple, ou le gaz qu'on appelle hilarant. Il permet d'empêcher de ressentir la douleur quand on enlève des points de suture. Dès qu'on cesse de le respirer, son effet disparaît.