Des progrès notables ont en été réalisés au cours des trois dernières décennies. Les troubles cognitifs et neurobiologiques (tels que le traitement des informations sensorielles) sont bien mieux connus. De même, des gènes ont été identifiés, mais leur effet est modeste. Globalement, ces avancées ont montré qu'il n'y a pas LA schizophrénie mais une entité clinique plus hétérogène. Il est même possible qu'il s'agisse davantage d'un syndrome correspondant à des maladies différentes.

En ce qui concerne la guérison, c'est à dire la dispartition des signes et des symptômes et la reprise d'activités autonomes (même avec un traitement de longue durée), elle est, pour certains possible. Mais pour la majorité des patients cela est encore impossible. Il important de dire que parmi les progrès réalisés il a été montré qu'un traitement précoce et efficace augmentait considérablement la qualité de vie ultérieure. La reconnaissance le plus tôt possible de cette affection est donc une priorité.