La lumière du soleil contient un mélange de rayons allant de l’infrarouge (invisible, mais ressentie comme de la chaleur), passant par les couleurs visibles pour l’œil humain, du rouge au bleu, jusqu’aux ultraviolets, qui sont invisibles. Ces derniers sont classifiés en 3 catégories de longueur d’ondes : A (320 à 400 nanomètres), B (280 à 320 nanomètres) et C (280 à 100 nanomètres). L’atmosphère bloque plus de 97% de ces rayons, surtout dans la couche qui contient de l’ozone. Heureusement d’ailleurs, parce qu’ils sont cancérogènes!
Le bronzage est fonction de l’exposition à l’ultraviolet. L’UVA permet le bronzage rapide, avec une oxydation de la mélanine déjà présente dans la peau, tandis que l’UVB induit une production de mélanine et donc un bronzage à plus long terme, lors d’une exposition répétée au soleil.
A midi, les rayons de soleil traversent une couche d’atmosphère plus mince qu’à 17h, heure où l’angle par rapport à la surface terrestre fait traverser aux rayons une couche d’air plus importante. La couleur du soleil change alors vers le rouge, car les rayons proches du bleu, y compris les ultraviolets, sont plus filtrés que les rayons proche du rouge. Pour une incidence donnée d’énergie (‘calories solaires’) sur une surface donnée, la fraction UV en sera donc réduite, et plus pour les UVB que les UVA. Pour un même effet de bronzage, il faudrait donc s’exposer un peu plus longtemps à 17h qu’à midi.
Mais attention, les expositions répétées des peaux claires au soleil sont clairement associées à des incidences de différents cancers de la peau. D’autre part, l’exposition au soleil est aussi nécessaire pour la production de la vitamine D, qui est utile dans la prévention de différents cancers....
La pratique conseillée? Un ‘juste’ milieu . Le bronzage en tant que tel sur la plage ou dans des cabines de bronzage n’est probablement pas une bonne pratique, mais une exposition au soleil régulier est bonne, avec, bien entendu, une utilisation de crèmes solaires bloquants les UVs en plein été ou en montagne.