Notre corps est constamment confronté à des substances de toute origine : alimentaire, air ambiant, microbes, etc., qui se trouvent dans notre environnement proche. La majorité des ces substances sont nécessaires et bénéfiques mais d’autres peuvent nous rendre malade, par exemple celles provenant de certaines bactéries, parasites, insectes, etc.
Notre corps est bien protégé, tout d’abord par notre peau et nos muqueuses, (voies respiratoires et intestinales), qui est une barrière cellulaire protégeant nos organes, et ensuite, par notre système immunitaire, le spécialiste de la défense contre toute agression, et qui est composé de cellules et d’anticorps reconnaissant les produits étrangers à notre organisme.
Certains produits de l’environnement peuvent êtres considérés comme des adversaires (antigènes). Nos cellules immunitaires peuvent garder la mémoire d’un premier contact et ensuite réagir plus vite et plus efficacement lorsqu’elles identifient à nouveau le même produit.
Dans certains cas, sans qu’on puisse connaître les raisons exactes, notre système immunitaire va réagir d’une façon exagérée et excessive au contact d’une substance déjà connue. Jusque là bien tolérée, elle sera désormais considérée à tort comme dangereuse. Cette substance devient donc un allergène et nos cellules réagissent à ce faux danger par une réaction allergique qui entraîne une inflammation (avec relâchement d’histamine par les cellules) et un excès de mucus.
Ainsi, lorsque notre muqueuse nasale et nos cellules immunitaires reconnaîtront la présence de pollens, acariens, poils d’animaux, etc, comme étant des allergènes, une rhinite allergique avec démangeaisons, éternuements, écoulements nasales et obstructions suivra, même si on n’a jamais souffert de rhume de foin ou d’autres allergies.