Les robots dans le domaine de la santé ont des utilisations comparables aux autres domaines de l’activité humaine, soit essentiellement de prolonger nos capacités biologiques et d’assurer des tâches répétitives.
Les plus médiatiques des robots en médecine sont ceux utilisés en chirurgie. Ils permettent l’accès à certains organes tout en minimisant l’ouverture et le dégagement des tissus qui masqueraient le site opératoire. On peut ainsi minimiser les "dégâts collatéraux", tels que larges ouvertures, saignements et lésions de nerfs. On parle alors d’une intervention moins invasive, qui gagne en précision et qui permet au patient de récupérer plus rapidement et dans de meilleures conditions.
Moins médiatique mais néanmoins très utilisés, les robots servent aussi au suivi des fonctions vitales de malades en soins intensifs. Ainsi le rythme cardiaque, la respiration, la pression sanguine ou l’oxygène du sang sont mesurés et enregistrés en continus avec déclenchement d’alarme si besoin.
Les robots sont aussi utilisés comme aide à la prise de médicaments. Dans le cas du diabète, des pompes à insuline permettent déjà de se passer des piqûres et à l’avenir elles pourront également mesurer le sucre dans le sang. Ces deux tâches quotidiennes et fastidieuses auxquelles le patient diabétique est astreint (mesures de la glycémie et injection d’insuline) seront ainsi assurées par un petit robot de la taille d’un téléphone portable.
Il ne s’agit ici que de quelques exemples du domaine de la santé pour lesquels des robots sont développés.