Le coût énergétique de la marche en dehors de l’eau est environ 0.9 kcal/kg/km (cela varie un peu avec la vitesse, la marche rapide coûte plus que la marche à vitesse spontanée). Si on marche lentement (0.3 m/s) dans l’eau, immergé jusqu’au niveau des aisselles, le coût augmente d’environ 20%, à cause du déplacement de l’eau. A une vitesse de 0.6 m/s et immergé jusqu’au nombril, le coût augmente encore plus, d’environ 50%. En prenant le premier scénario: 0.3 m/s pendant une heure, c’est environ un kilomètre. La dépense énergétique sera donc 0.9 kcal/kg; en joules, cela représente environ 3.8 kilojoules/kg.
Aujourd’hui, on utilise la marche dans l’eau comme moyen d’exercice physique en réadaptation, par exemple après un traumatisme des membres inférieurs, ou en cas de problème d’articulations. L’intérêt se trouve dans le fait que la charge sur les articulations diminue grâce à l’effet de flottaison. Des athlètes utilisent également la course sous l’eau à des fins d’entraînement. Des scientifiques en paléontologie ont également étudié le coût énergétique de la marche dans l’eau pour tester certaines hypothèses liées au déplacement au quotidien de nos ancêtres distants, qui potentiellement utilisaient ce moyen de locomotion dans leur recherche de nourriture.