Etre amnésique signifie souffrir de pertes de mémoire. Celles-ci peuvent prendre différentes formes après un accident. En cas de perte de connaissance avec ou sans traumatisme (choc) crânien, on ne se souvient souvent pas d'une certaine période avant l'accident (amnésie rétrograde) et/ou après l'accident (amnésie antérograde). Ceci peut arriver aussi après un "coup du lapin" quand l'accident entraîne un mouvement brutal de la nuque sans perte de connaissance.
Cette période d'amnésie peut être plus ou moins longue selon la sévérité de la souffrance du cerveau liée à l'accident. Les événements qui étaient en train d'être enregistrés dans la mémoire sont perdus et ceux qui sont vécus peu après l'accident ne sont pas enregistrés non plus. Si le traumatisme est modéré, il restera un "trou" de mémoire autour de l'accident, mais pas de problème pour former des souvenirs par la suite. Si le traumatisme crânien est sévère avec des lésions cérébrales, il peut y avoir à long terme des difficultés pour enregistrer les événements ou, plus fréquemment, pour récupérer les souvenirs enregistrés dans la mémoire avant ou après l'accident.
Selon le type de l'accident et des problèmes de mémoire, le médecin prescrira notamment une imagerie par résonance magnétique cérébrale (IRM) pour rechercher des lésions cérébrales et des examens de la mémoire avec un neuropsychologue pour préciser le type de trouble mnésique. Certains exercices et stratégies prescrits par le neuropsychologue peut aider à améliorer le problème. Dans de nombreux livres et films un 2e choc sur la tête permet de retrouver la mémoire subitement mais ceci n'arrive malheureusement jamais dans la réalité.