Un caryotype permet d'observer les chromosomes d'un individu. Ainsi, on peut détecter des anomalies chromosomiques telles que la trisomie 21, ou le chromosome de Philadelphie, dans certaines leucémies myéloïdes chroniques.

Si l'on souhaite effectuer le caryotype d'un individu, on préférera prendre un type cellulaire représentatif de l'ensemble de l'organisme, comme par exemple les cellules épithéliales. En effet, tout comme les cellules épithéliales, la majorité des cellules du corps humain est diploïde, c'est à dire qu'elle possède 23 paires de chromosomes.

Au cours de leur développement, les cellules musculaires fusionnent et deviennent multinucléées, c'est à dire qu'elles ont plusieurs noyaux. Le nombre de chromosomes pour ces cellules est donc aléatoire et dépend du nombre de noyaux par cellule. En ce qui concerne les cellules sanguines, les hématies n'ont tout simplement plus de chromosomes, puisqu'elles perdent leur noyau au cours de la différenciation hématopoïétique: elles sont anucléées.

Par conséquent, ces deux types cellulaires ne sont pas représentatifs du caryotype d'un individu et ne sont donc pas utilisés.