Les fourmis, dont on dénombre plusieurs milliers d’espèces, ont occupé toutes les possibilités d’habitations. La plupart des fourmis de chez nous creusent leurs fourmilières dans la terre, avec parfois de gros dômes construits avec des aiguilles de sapin (fourmis des bois). Mais on en trouve aussi dans de petites cachettes comme des coquilles de noix, des galles abandonnées, des troncs creux. Sous les tropiques, on trouve la fourmi tisserande qui construit ses nids temporaires en cousant des feuilles sur les arbres avec la soie que produisent leurs larves. Certaines fourmis, comme la minuscule fourmi pharaon, cohabitent avec l’homme dans ses habitations. Lorsqu’on trouve des fourmis dans les maisons, c’est habituellement au printemps, quand la colonie se réveille après l’hiver. Il n’y a pas encore de nourriture et les fourmis vont rechercher les endroits chauds et si possible avec de la nourriture : les habitations de l’homme sont parfaites à ce point de vue. Dès que la saison avance, les fourmis disparaissent des habitations pour s’en retourner vers la nature.
Les mille-pattes sont des animaux plutôt nocturnes ou de lieux obscurs. On les trouvera dans la litière végétale (humus), sous les écorces, sous les pierres. Ils peuvent pulluler dans les composts. En effet, chez les mille-pattes, on trouve les chilopodes qui sont prédateurs et se repaissent de proies qu’ils ont attrapées et tuées avec leur venin (scolopendres), et les diplopodes végétariens (plantes vivantes ou en décomposition) comme les Iules.