Le lapin de garenne (nom scientifique Oryctolagus cuniculus) fait déjà partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Toutefois, il est classifié dans la catégorie NT (pour Near Threatened en anglais) ce qui signifie que, même si cette espèce n'est pas encore menacée, elle risque de l'être dans un futur proche.
Au niveau européen, on constate une forte réduction de la taille de sa population (ce qui inquiète certainement les chasseurs de gibier). Les raisons de ce déclin seraient la surexploitation par la chasse, la perte de leur habitat naturel, ainsi que des maladies virales telles que la maladie hémorragique du lapin ou la myxomatose.
Le lapin de garenne reste une espèce essentielle pour l'écosystème méditerranéen (son habitat original) en tant que proie préférée d'un grand nombre de prédateurs, eux-mêmes gravement menacés d'extinction, tels que le lynx et l'aigle impérial ibérique. Des tentatives de réintroduction ont effectivement été menées en France et en Espagne et ont aidé à limiter le déclin face à la mortalité accrue due à la chasse et aux maladies.
Au niveau global, le lapin de garenne reste encore loin de disparaître complètement. En Australie, par exemple, il représente depuis plus de 150 ans une grande menace, en temps qu'espèce invasive. Pour approfondir vos connaissances, je vous conseille de visiter, entre autres, le site de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.