Les principaux règnes du vivant sont les animaux, les végétaux, les champignons et les bactéries qui classifient une majorité des êtres vivants indiscutablement reconnus comme tels. L’une des capacités les plus fondamentales d’un être vivant est de se reproduire, c’est ce qui différencie l’inerte du vivant. La plus petite unité vivante apte à se reproduire est la cellule qui, en se divisant, génère de manière autonome deux cellules filles. De manière indiscutable, on peut donc parler d’être vivant à partir de la cellule: les bactéries sont des cellules, les champignons sont unicellulaires ou pluricellulaires, les végétaux et les animaux sont pluricellulaires.
Toutefois, il est important de mentionner le cas des virus qui est plus discutable, c’est avant tout une question de définition et de positionnement conceptuel. En effet, certains biologistes sont favorables à l’idée que les virus soient des êtres vivants, d’autres sont contre. Le point le plus critique se trouve dans la définition d’un être vivant, qui repose sur la capacité de reproduction autonome, alors que le virus se reproduit de manière non autonome.
Le virus est un parasite strict, il a absolument besoin d’infecter une cellule pour pouvoir se reproduire. C’est un peu comme si le virus était une version inachevée d’un être vivant, possédant une information génétique, mais uniquement une partie des outils permettant de la reproduire. Il trouve alors les outils qui lui manquent dans la cellule qu’il infecte. Le virus pourrait alors être vu seulement comme un complexe moléculaire doté d’une fonction sophistiquée, comme ceux retrouvés au sein de la cellule comme le ribosome ou le centrosome par exemple. Malgré tout, un complexe moléculaire n’est pas un être vivant, il ne fait qu’établir une fonction d’un être vivant, la cellule.
Néanmoins, le complexe moléculaire que représente un virus est extracellulaire et sa fonction est de reproduire une information génétique. En cela, il se démarque clairement des complexes intracellulaires, et sa fonction génétique est similaire à celle d’une cellule. Aussi, de la même façon qu’une cellule, le virus est soumis aux principes de sélection naturelle et d’adaptation, ce qui le rattache un peu plus à la définition d’être vivant.
En conclusion, la définition d’un être vivant trouve actuellement ses limites dans la façon dont on se positionne par rapport aux virus. Abstraction faite de ces limites, la cellule correspond à la définition la plus simple et la plus universelle d’un être vivant qui pourrait se résumer à: "entité organique douée de reproduction autonome".