Alerte Bleue, des youtubeurs autour du monde

Le réchauffement climatique, on en entend beaucoup parler et certains sont encore sceptiques. Alors, concrètement, intox ou vérité ?

Il y a 15 ans, le doute était encore possible. Dans cet épisode, le Grand JD accompagne Bernard Genier, journaliste RTS, dans le Grand Nord canadien. Notre spécialiste environnement revient - 15 ans après - sur les lieux de son tournage. Il constate que, sur l’île de Banks, le changement climatique est une réalité désormais bien établie. Le Grand JD nous raconte cette expédition à sa façon.

>> Coup de chaud sur la banquise - un reportage diffusé dans :

En Egypte, Caroline est allée nager avec les dauphins. Mais elle n’était pas seule. Tous les autres touristes voulaient faire pareil, dans l'anarchie la plus totale. Sur certains sites, c’est tous les jours comme ça.

Résultat : les dauphins stressent. Le phénomène se répète sur certains récifs coralliens. Là, c’est la vie sous-marine qui disparaît. C’est l’un des effets du tourisme de masse. Heureusement, quelques solutions ont été trouvées. Bernard Genier qui a filmé sur place il y a 16 ans en témoigne dans cet épisode.

>> Menace sur le corail - Un reportage diffusé dans Passe-moi les Jumelles en 2003. :

À Bornéo, la production d'huile de palme dévaste les dernières parcelles de forêt tropicale. Le Grand JD découvre l'étendue des dégâts. Les indiens Penan l'ont invité, lui et le journaliste Bernard Genier, à partager leur quotidien et témoigner des menaces qui pèsent sur leur environnement.

Bernard revient ainsi, 17 ans après, sur les lieux d'un premier reportage réalisé pour « Passe-moi les jumelles ». Un sujet exclusivement consacré, à l'époque, au pillage du bois précieux. En 2001, personne ne pensait que les plantations de palmiers à huile envahiraient un jour les montagnes couvertes de forêt vierge.

>> Alerte à la forêt - Un reportage diffusé dans Passe-moi les Jumelles en 2002. :

Qu'il s'agisse des rhinocéros ou des éléphants, les grands mammifères d'Afrique sont sous une menace permanente.

Il y a 15 ans, Bernard Genier témoignait déjà des dégâts causés par les braconniers en Afrique du Sud. Dans cet épisode, il revient sur place avec Dear Caroline pour constater que le massacre s'est encore amplifié.

Mais pas seulement. Depuis le premier reportage de Bernard Genier, des initiative locales ont vu le jour et permettent d'espérer enrayer le phénomène. C'est notamment l'histoire des « Blacks Mambas », une unité composée exclusivement de femmes.

Cent millions de requins sont tués chaque année pour approvisionner un seul marché : la Chine et sa traditionnelle soupe aux ailerons. Ce grand massacre bouleverse l’équilibre de l’écosystème des océans.

Pour en parler, Bernard Genier et le Grand JD sont en Polynésie française. C’est un des seuls pays qui ait interdit le commerce des ailerons. Résultat: les requins y nagent aujourd'hui en toute liberté. Les deux plongeurs peuvent observer tranquillement son rôle de nettoyeur des mers et vérifier son absence de danger pour l’homme.

Seule trace inquiétante des pratiques du passé, les requins ne sont toujours pas revenus dans un endroit vidé par les braconniers il y a 15 ans.

>> Le massacre des requins - Un reportage diffusé dans Territoires 21 en 2005. :

Aux USA, le site de Hanford a produit le plutonium de la bombe atomique de Nagasaki. Par la suite, ses 9 réacteurs ont servi à fabriquer l’essentiel des armes nucléaires de l’armée américaine. Aujourd'hui, les déchets hautement radioactifs générés par cette production militaire posent d’insolubles problèmes de décontamination.

En 2001, Bernard Genier réalisait un premier reportage alarmant sur le fleuve Columbia qui coule au pied des anciens réacteurs nucléaires. Il revient aujourd'hui sur place avec le Grand JD pour constater que la pollution est toujours présente. Mais surtout, que des dizaines de milliers de travailleurs ont été contaminés en essayant d’éliminer les déchets.

>> Menace sur le fleuve - Un reportage diffusé dans Passe-moi les Jumelles en 2002. :

Au Brésil, le nouveau président Bolsonaro a donné le feu vert à l’exploitation commerciale de l’Amazonie. Les terres appartenant aux premières nations aiguisent la convoitise des grandes compagnies agro-industrielles. Objectif : transformer en champs de soja d'énormes portions de la forêt primaire amazonienne.

Avec La Carologie, Bernard Genier a visité la tribu des Kuikuros sur la rivière Xingu. Ensemble, ils ont découvert les richesses naturelles et culturelles jusqu'alors préservées par les premiers habitants de la forêt. Des trésors qui risquent de très vite disparaître : le soja n’est plus qu'à quelques kilomètres de leur village.