De nombreuses études scientifiques ont été effectuées sur les impacts du tristement célèbre tsunami du 26 décembre 2004, mais très peu relatent l'influence des variations de pH.
Il ressort des quelques études qui ont inclus la mesure du pH dans les prélèvements d'échantillons de sols et d'eaux (lacs, rivières, eaux souterraines) effectués après le tsunami, que les régions touchées ont été influencées par une très forte et durable augmentation de la salinité (provoquée évidemment par l'inondation par les eaux salées des régions côtières touchées), tandis que le pH a diminué de manière statistiquement significative mais pas cruciale dans les zones touchées.
A elle seule, la variation de pH n'a pas été considérée comme suffisamment importante pour avoir eu des conséquences durables sur les écosystèmes inondés, tandis que de l'augmentation de la salinité a été estimée comme ayant eu de l'influence durant environ 5 ans sur l'équilibre des zones côtières inondées.