Un projet de recherche spatiale piloté par l'Université de Berne a reçu mercredi le feu vert de l'Agence spatiale européenne (ESA). Un satellite baptisé CHEOPS (CHaracterizing ExOPlanet Satellite) partira en quête de planètes extrasolaires en 2017.
Interviewé vendredi dans l'émission "CQFD" sur La Première, le directeur de l’Institut de physique de l’Université de Berne Willy Benz explique que ce télescope spatial va pouvoir détecter de nouvelles planètes grâce à la différence de luminosité enregistrée à leur passage devant une étoile. "Et tout l'art de la méthode, c'est de pouvoir mesurer des fluctuations de lumière extrêmement petites".
A la recherche de la vie
Jusqu'ici, on pouvait découvrir uniquement la masse de ces exoplanètes, on pourra désormais découvrir leur taille. Les deux informations combinées permettront d'en savoir plus sur leurs particularités physiques. "On ne se contente plus de découvrir des planètes, mais on arrive à les caractériser", résume le professeur. Avec en ligne de mire la possibilité - un jour - de déterminer l'existence de la vie en dehors de notre système solaire.
Adrien Zerbini/oang