Lorsqu’on s’enfonce dans les profondeurs de la Terre, on constate une augmentation régulière de la température. Donc, à une certaine profondeur on devrait trouver des températures suffisamment élevées pour fondre la roche. Mais ce n’est pas vraiment le cas car le point de fusion des roches (température à laquelle les roches commencent à fondre) augmente aussi avec l’a pression. D’une manière générale, la masse rocheuse reste à l’état solide. Toutefois, aux alentours de 100 km de profondeur, la température est très proche du point de fusion des roches. Il suffit alors d’un léger excès de chaleur ou d’une petite diminution de la pression pour qu’une partie des roches fonde. C’est une fusion partielle, c'est-à-dire que seuls les minéraux les plus fusibles se mettent à fondre. C’est un peu comme un coca cola aux USA: on a un verre rempli de glaçons autour desquels il y a un peu de coca! C’est un peu à quoi doit ressembler la fusion partielle des roches.
La partie en fusion (le liquide) a une densité inférieure à celle des roches environnantes et elle a tendance à s’élever vers la surface. C’est le magma qui monte lentement et qui, en atteignant la surface, provoque les phénomènes volcaniques spectaculaires que nous connaissons.
Les régions du monde où ces phénomènes se produisent sont situées à l’aplomb des grandes failles océaniques comme en Islande (qui est une partie émergée de la grande faille atlantique) où à l’aplomb des zones de subduction, ces endroits où une plaque lithosphérique s’enfonce sous une autre plaque. Les volcans du Chili, le Mont St-Hélène aux USA, les volcans d’Indonésie et du Japon appartiennent à cette catégorie. Il y a une troisième localisation, ce sont les "points chauds", des zones ponctuelles où il semble y avoir une remontée de chaleur provenant des grandes profondeurs de la Terre. Les Iles Hawaï se trouvent au-dessus d’un tel point chaud.
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