Les phénomènes climatiques

C'est un phénomène optique et météorologique dû à la réfraction de la lumière solaire à travers des gouttes de pluies agissant comme un prisme, décomposant la lumière du spectre.

C'est un phénomène lumineux atmosphérique apparaissant aux latitudes élevées, provenant de la recombinaison dans l'ionosphère (la couche supérieure de l'atmosphère) de protons émis par le soleil. L'aurore boréale est une aurore polaire qui se manifeste dans l'hémisphère nord. L'aurore polaire est un phénomène qui se produit dans la haute atmosphère et qui se manifeste au cours de la nuit par l'apparition dans le ciel de lueurs dont la forme et l'intensité peuvent évoluer rapidement et dont la couleur se situe en général entre le bleu-vert et le jaune, plus rarement vers le rouge. Fréquentes dans les régions de haute latitude, elles apparaissent exceptionnellement aux latitudes moyennes, en période de forte activité solaire.

C'est une sorte de nuage de gouttelettes d'eau en suspension qui se forme près du sol réduisant la visibilité.

C'est une période de forte chaleur. Le terme vient du latin "caniculus", signifiant "petit chien", faisant référence à "Sirius", l'étoile principale de la constellation du Grand Chien qui se levait en même temps que le soleil à l'époque de l'Egypte ancienne, lors des périodes de forte chaleur.

C'est, en météorologie, le temps durant lequel un lieu est exposé au soleil. L'ensoleillement se mesure en w/m2 (watt par mètre carré). Celui de la terre est fonction de l'inclinaison du globe terrestre par rapport à son axe, et par rapport au soleil autour duquel elle tourne, s'en rapprochant et s'en éloignant tour à tour, pendant 365 jours, créant le rythme des saisons. L'été, les rayons du soleil frappent la terre perpendiculairement, apportant un maximum d'ensoleillement alors que l'hiver, ils doivent pénétrer une couche atmosphérique beaucoup plus épaisse: il fait donc froid. Lors des périodes interglaciaires qui se produisent à peu près tous les 10'000 ans, on constate une diminution de l'emprise de l'ensoleillement sur la terre, dont la température diminue alors de 4 à 5° C. L'intensité lumineuse reçue en été sous les hautes latitudes influe donc sur le maintien ou la fonte des neiges.

C'est un type de précipitation qui se forme lorsque, brassées par les courants aériens au sein d'un nuage, les particules de glace, chargées d'humidité, se déplacent et forment des couches de glace (des grêlons) qui, en tombant, peuvent être assez dévastateurs pour les récoltes. La grêle se présente sous la forme de billes de glace car elle est constituée de particules de glace se développant dans les nuages d'orage. On parle d'averses ou de nuages de grêle.

Il s'agit d'un phénomène météorologique fait de vents saisonniers entraînant de fortes pluies sur les continents asiatique et africain. Ces vents, soufflant depuis le sud-ouest l'été et depuis le nord-est l'hiver, sont caractérisés par de très grands écarts thermiques  entre le continent et l'océan indien.

La neige est constituée d'eau congelée dans les hautes régions de l'atmosphère et qui tombe en flocons blancs et légers. C'est un amas de cristaux de glace dont la forme varie en fonction de la température et de l'humidité ambiante. Les flocons de neige sont faits de ces cristaux de glace. Quand la neige tombe et que l'air est très froid, des flocons secs se forment, donnant un effet "poudreux", d'où le terme de "poudreuse". Alors qu'autour de zéro degré Celsius, une température idéale pour les boules de neige, les flocons plus gros et humides auront tendance à davantage coller.

Autrefois appelés "nues", les nuages sont un amas de vapeur d'eau condensée en fines gouttelettes maintenues en suspension dans l'atmosphère par les courants ascendants. Ils naissent de l'évaporation des sols et des mers par un effet de convection (courants ascendants).  Depuis que Luke Howard, un pharmacien anglais, les a inventoriés en 1803, on distingue trois types principaux de nuages: les "cumulus", les "cirrus" et les "stratus". Ils sont dits également lenticulaires (ce sont eux que l'on prend parfois pour des ovnis, à cause de leur forme plate et un peu bombée) ou orographiques (nuages de montagne). Certains nuages sont constitués par la pollution qui se forme au-dessus des usines et circule dans l'atmosphère.

Ce sont des perturbations atmosphériques violentes souvent accompagnées d'éclairs, de tonnerre, de pluies et de vents. Tous les jours, 40'000 orages éclatent dans le monde, principalement au printemps et en été, majoritairement dans les régions tropicales et équatoriales, sauf en Antarctique. L'énergie dégagée par un orage équivaut à peu près à dix bombes atomiques, avec une surface moyenne de 1km de diamètre. Un ciel d'orage est généralement formé d'énormes cumulo-nimbus de couleur sombre, car les rayons du soleil ne pénètrent plus la masse nuageuse.

C'est une forte tempête caractérisée par un vent violent dépassant les 120 km/h, et spécialement par un vent cyclonal. L'ouragan est un cyclone tropical. Les ouragans se forment en été lorsqu'une dépression circule au-dessus d'un océan dont la température atteint 26,5° jusqu'à 60 mètres de profondeur. Le phénomène, qui se caractérise par la présence d'une zone calme appelée l'œil, doit en outre se produire sur des régions où s'exerce la force de Coriolis (voir plus bas), s'accompagner d'un renforcement des vents aux abords de la dépression et ne pas être soumis à un quelconque cisaillement en altitude. Les ouragans peuvent atteindre 800 km de diamètre et déclenchent de gigantesques marées. On utilise la terminologie d'ouragan lorsque les vents sont égaux ou supérieurs à 120 km/h (force 12 sur l'échelle de Beaufort). La force de Coriolis est la force de déviation responsable du mouvement de rotation des vents, anticyclones et dépressions, les faisant tantôt s'incurver vers la droite (dans l'hémisphère nord), tantôt vers la gauche (dans l'hémisphère sud), en fonction de l'axe de rotation de la terre. C'est Gaspard Coriolis, mathématicien français (1792-1843) qui a défini la force de déviation des trajectoires des courants aériens et marins à la surface du globe, due à la rotation de la terre sur elle-même: ainsi, dans l'hémisphère nord, l'air sera entraîné vers le bas, à droite, dans le sens des aiguilles d'une montre autour des hautes pressions, et vers le haut autour des basses pressions. Dans l'hémisphère sud, tout s'inverse, à l'image du mouvement d'un tournevis. La terre étant ronde, cette force sera davantage ressentie aux pôles et quasiment inexistante à l´équateur. Ainsi parle-t-on du "pot au noir" de l'équateur, une région où ne souffle aucun vent. Dès que l'on s'approche de l´équateur, la force de rotation de la terre (force de Coriolis) étant nulle, les cyclones se dissipent.

La pluie se présente sous la forme d'eau qui tombe en gouttes des nuages sur la terre. Il s'agit d'une perturbation atmosphérique due à la formation des nuages, eux-mêmes générés par l'instabilité de l'air. La pluie - dont les gouttes sont maintenues électriquement entre elles par un échange entre pôles positifs et négatifs - tombe lorsque le champ magnétique qui  maintient les gouttes ensemble est perturbé. Certaines pluies ne touchent pas les sols, comme les "virgas". D'autre part, il faut que les nuages aient atteint une hauteur suffisante pour que les gouttes d'eau s'y développent sous l'effet de la condensation. Les pluies violentes sont les plus courtes, comme lorsqu'un cumulonimbus pouvant atteindre 15 km de haut éclate sous les tropiques, ou bien légères et persistantes comme avec les nimbo-stratus.

C'est l'état d'un sol qui manque d'eau durant une période plus ou moins longue. Ce déficit hydrique peut affecter les sols et la flore.

C'est, sous les latitudes tropicales, un phénomène météorologique engendrant des vents de force 8 à 11 Beaufort.

C'est un phénomène tourbillonnaire très violent et de petit diamètre; c'est le plus violent de tous les phénomènes météorologiques. Une tornade se développe à la base des cumulonimbus d'orage et apparaît comme une colonne nuageuse allant de la base du nuage jusqu'au sol.

C'est un mouvement de l'air dû aux différences de pression entre deux points, ou deux fronts. C'est par l'appel du vide que l'air se dirige toujours des zones de haute pression vers les zones de basses pression.