Plongée vers un passé englouti
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Plongée vers un passé englouti

1er épisode

L'âge d'or des paquebots, avec l'historien Gérard Jaeger (1/2)

Le 10 avril 1912, en gare maritime de Southampton, en Angleterre, les passagers se pressent pour monter à bord du plus imposant et plus luxueux navire jamais construit, présenté comme insubmersible. Le Titanic allait pourtant faire naufrage lors de son voyage inaugural, emportant avec lui près de 1'500 vies.

Laurent Huguenin-Elie accueille Gérard Jaeger, historien, journaliste et reporter, auteur du livre "Il était une fois le Titanic", paru aux éditions de l'Archipel.

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Photo: une cabine de première classe à bord du Titanic. Le paquebot offrait un luxe et un confort inégalés pour l'époque. Les passagers de deuxième classe n'étaient pas en reste et bénéficiaient de cabines souvent équivalentes à la première classe d'autres navires.

2e épisode

Le naufrage du Titanic, avec l'historien Gérard Jaeger (2/2)

Le 14 avril 1912, il est 23h30, au large des côtes de Terre-Neuve. Le Titanic poursuit sa route en direction de New York. La nuit est étoilée, la température est tombée en dessous de 0°C. Les 2'200 personnes à bord ne se doutent pas qu'elles sont sur le point de vivre une des pires catastrophes maritimes de l'Histoire.

Laurent Huguenin-Elie poursuit son entretien avec Gérard Jaeger, historien, journaliste et reporter, auteur du livre "Il était une fois le Titanic" (Editions de l’Archipel).

Photo: le canot de sauvetage pliable D est le dernier mis à la mer avec succès. Il compte 24 personnes à son bord contre 47 au maximum. La capacité totale des 20 canots de sauvetage du paquebot était de 1'178 personnes alors que 2'200 passagers et hommes d'équipage étaient à bord du Titanic. Seuls deux des vingt canots de sauvetage partiront à pleine charge.

3e épisode

Secrets d'épaves, avec la plongeuse Anne Joncheray (1/2)

"Le plus grand musée du monde se trouve au fond de la mer", voilà ce que disait, il y a près de 100 ans, le célèbre archéologue français Salomon Reinach.

Les années 1940-1950 marqueront un tournant dans le domaine de l'archéologie sous-marine avec le développement des scaphandres autonomes légers, grâce notamment au Commandant Cousteau. Aujourd’hui, de nombreux archéologues passionnés sont à la recherche d’objets perdus en mer. Les chasseuses et chasseurs d’épaves peuvent découvrir des débris d’embarcations de l’Antiquité ou de paquebots comme celui du Titanic.

Anne Joncheray, directrice du musée archéologique de Saint-Raphaël, archéologue, plongeuse professionnelle, chasseuse d’épaves depuis près de 40 ans, est au micro de Laurent Huguenin-Elie. Elle a signé "Secrets d’épaves" (Editions Belin) avec Jean-Pierre Joncheray.

Photographie non datée fournie par l'Autorité israélienne des antiquités le 17 février 2015 et montrant une partie de 2'000 pièces d'or découvertes en Israël. Ce trésor se trouvait dans l'ancien port du parc national de Césarée, en mer Méditerranée. Les pièces, datant de la période fatimide (XIe siècle de notre ère), ont été repérées par un groupe de plongeurs.

4e épisode

Secrets d'épaves, avec la plongeuse Anne Joncheray (2/2)

La découverte en 1985 de l’épave du Titanic à près de 4'000 mètres de profondeur a été un événement retentissant. Mais dans le sillage de cette annonce, de nombreuses questions ont surgi: fallait-il vraiment remonter à la surface différents éléments du paquebot? Est-ce un acte de mémoire ou une forme de profanation? Plus largement, à qui appartiennent les épaves et comment les protéger des éventuels pilleurs?

Laurent Huguenin-Elie poursuit son entretien avec Anne Joncheray, directrice du musée archéologique de Saint-Raphaël, archéologue, plongeuse professionnelle et chasseuse d’épaves depuis près de 40 ans. Elle a publié " Secrets d’épaves" (Editions Belin), avec Jean-Pierre Joncheray.

Photographie datée du 19 octobre 2011 montrant un bracelet récupéré au fond de l'océan lors d'une expédition sur le site de la tragédie. 5000 objets provenant du Titanic ont été vendus aux enchères le 11 avril 2012, 100 ans après le naufrage.

5e épisode

L'océan, au coeur des civilisations

Le programme international de recherche Océanides a récemment souhaité mettre en perspective l’importance centrale du fait maritime pour le développement des civilisations.

Christian Buchet, membre de l’Académie de marine et directeur du Centre d’études de la mer à l’Institut catholique de Paris, a dirigé la très grande équipe de scientifiques qui a produit cette encyclopédie maritime. Cette étude montre qu’au cours des siècles, c’est bien par les océans que les échanges et les Empires se sont créés et défaits. Aujourd’hui, c'est également l’océan qui est au cœur des enjeux de demain. Christian Buchet, professeur en histoire maritime, est au micro de Frédéric Pfyffer.

Photo: carte des routes commerciales montrant notamment la concentration du trafic maritime dans l'hémisphère nord. En 2020, 10 milliards de tonnes de fret ont été transporté par mer, pour un montant estimé à 2'000 milliards d'euros. Il s'agit du mode de transport le plus important pour la circulation de marchandises: 80 % des échanges mondiaux au début du XXIe siècle.

Documentaire TV

Titanic - Anatomie d'un géant

Jamais pareil chantier n’avait été lancé. Jamais pareil navire n’avait vu le jour. Les plans d'origine et des images inédites sortent des coffres-forts pour nous livrer les secrets de fabrication de ce chef-d'œuvre de l’architecture navale. Les plus grands experts du Titanic racontent l’histoire de cette construction hors norme.

Documentaire à voir ici jusqu'au 28 juillet 2022