Depuis plusieurs années, l’industrie pharmaceutique peine à découvrir de nouveaux médicaments. Pour répondre aux défis thérapeutiques, des entreprises biotech innovent et investiguent un domaine encore largement méconnu : les toxines d’origine animale. Dans ce secteur, un important champ de recherche est en train de s’ouvrir. Il permettra, un jour prochain peut-être, d’apporter à l’humanité de nouvelles molécules permettant de combattre efficacement les principales maladies affectant notre organisme. - La protoporphyrie érythropoïétique est une maladie ultra-rare, qui ne touche qu’une soixantaine de personnes en Suisse. Elles doivent fuir la lumière du jour, sous peine de douleurs insupportables. Pourtant un traitement existe, mais il n’est quasiment plus remboursé depuis que son prix a fortement augmenté. Des malades avaient commencé à revivre. Ils sont aujourd’hui renvoyés à leurs souffrances, jugées trop chères pour qu’on les soulage.
Poisons, venins, toxines: les animaux qui soignent/ Julie, Juliane, Rocco… la révolte des malades de la lumière
Poisons, venins, toxines: les animaux qui soignent
Depuis plusieurs années, l’industrie pharmaceutique peine à découvrir de nouveaux médicaments. Pour répondre aux défis thérapeutiques, des entreprises biotech innovent et investiguent un domaine encore largement méconnu : les toxines d’origine animale. Dans ce secteur, un important champ de recherche est en train de s’ouvrir. Il permettra, un jour prochain peut-être, d’apporter à l’humanité de nouvelles molécules permettant de combattre efficacement les principales maladies affectant notre organisme.
Jean-Daniel Bohnenblust et Sophie Gabus raflent le Prix Média 2017 des Académies suisses des sciences
Le Prix Média 2017 des Académies suisses des sciences a été décerné à Jean-Daniel Bohnenblust et Sophie Gabus, RTS, pour leur reportage "Poisons, venins, toxines: les animaux qui soignent " du 26 octobre 2017.
Julie, Juliane, Rocco… la révolte des malades de la lumière
La protoporphyrie érythropoïétique est une maladie ultra-rare, qui ne touche qu’une soixantaine de personnes en Suisse. Elles doivent fuir la lumière du jour, sous peine de douleurs insupportables. Pourtant un traitement existe, mais il n’est quasiment plus remboursé depuis que son prix a fortement augmenté. Des malades avaient commencé à revivre. Ils sont aujourd’hui renvoyés à leurs souffrances, jugées trop chères pour qu’on les soulage.