Nous mangeons toujours plus et sommes de moins en moins nourris. Aujourd’hui, le phénomène de diminution des micronutriments dans nos aliments devient préoccupant! - Les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité en Suisse, à égalité avec le cancer. Malgré les progrès médicaux et une prise en charge plus rapide par les services d’urgence, le taux de survie ne s’améliore pas. La seule solution pour sauver des vies est de développer une véritable culture de l’urgence cardiaque. Le Tessin l’a fait, à quand le tour des cantons romands?
Fruits et légumes trop pauvres en micronutriments: attention carences! - Reconnaître un infarctus et faire les gestes qui sauvent
Fruits et légumes trop pauvres en micronutriments: attention carences!
Nous mangeons toujours plus et sommes de moins en moins nourris. Aujourd’hui, le phénomène de diminution des micronutriments dans nos aliments devient préoccupant!
Un être humain mange en moyenne 25 tonnes d’aliments dans sa vie ! Mais aujourd’hui, alors que nous mangeons d’avantage qu’hier et de manière plus diversifiée, nous sommes moins nourris et plus carencés. Vitamines, calcium, fer zinc, acides gras essentiels font en effet cruellement défaut dans nos assiettes. D’un côté, les mets transformés sont souvent catastrophiques sur le plan nutritionnel, de l’autre les fruits et légumes produits industriellement ont tendance à s’appauvrir en micronutriments.
Dimitrios Samaras, médecin nutritionniste affirme : « Cette carence se traduit par des maladies chroniques en pleine expansion depuis un demi-siècle. Problèmes cardiovasculaires, diabète, obésité, augmentation des cancers…». Malaise dans nos assiettes, malaise dans nos champs…36,9 braque ses projecteurs sur les causes de ce problème et sur ce qu’il conviendrait de faire pour favoriser la qualité nutritionnelle.
Un reportage de Fabienne Clément et Jean-Daniel Bohnenblust
En plus...
Reconnaître un infarctus et faire les gestes qui sauvent
Les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité en Suisse, à égalité avec le cancer. Malgré les progrès médicaux et une prise en charge plus rapide par les services d’urgence, le taux de survie ne s’améliore pas. La seule solution pour sauver des vies est de développer une véritable culture de l’urgence cardiaque. Le Tessin l’a fait, à quand le tour des cantons romands ?
Chaque jour en Suisse, 50 personnes sont hospitalisées pour un infarctus aigu du myocarde. En témoigne ce reportage, les cardiaques sont trop malheureusement souvent des malades qui s’ignorent…Ils ne détectent pas leurs symptômes et attendent beaucoup trop longtemps avant d’appeler les secours. Comment repérer les signes ? Quid de la prise en charge des victimes ? Afin de gagner de précieuses minutes, le CHUV a créé il y a 3 ans la filière STEMI, un dispositif qui regroupe l’ensemble des alertes cardiaques du canton. Lumière sur son fonctionnement.
L’équipe de 36,9 s’est également rendue au Tessin, canton modèle en matière de prise en charge des arrêts cardiaques. Son dispositif novateur s’appuie, notamment, sur un réseau de 4000 volontaires répartis dans toute la région. Ces « First Responder » sont formés à la réanimation et agissent avant l’arrivée de l’ambulance. Autre élément fondamental du succès, la présence de défibrillateurs à proximité raisonnable. A relever également que le Tessin est le seul canton de Suisse où tous les élèves suivent un cours de réanimation à l’école obligatoire.
Un reportage de Ventoura Samarra et Alain Orange