En 50 ans, notre nourriture a davantage changé que ces 10'000 dernières années. Face à son industrialisation croissante et les inquiétudes qu’elle crée, les régimes parfois extrêmes ses multiplient. Enquête à partir de deux styles de vie que tout semble opposer : la tribu « Paléo » qui mange trois fois par jour de la viande et le mouvement « Vegan » qui boycotte tous les produits animaux. En comparant les pratiques médicales, on a constaté d’énormes disparités cantonales. Des écarts injustifiés qui signifient que certaines régions reçoivent plus de traitements que nécessaire. En comparant les pratiques médicales, on a constaté d’énormes disparités cantonales. Des écarts injustifiés qui signifient que certaines régions reçoivent plus de traitements que nécessaire.
Paléo – Vegan: le choc des régimes / Trop de médecine nuit!
Trop de médecine nuit !
En comparant les pratiques médicales, on a constaté d’énormes disparités cantonales. Des écarts injustifiés qui signifient que certaines régions reçoivent plus de traitements que nécessaire. En comparant les pratiques médicales, on a constaté d’énormes disparités cantonales. Des écarts injustifiés qui signifient que certaines régions reçoivent plus de traitements que nécessaire.
Paléo – Vegan: le choc des régimes
En 50 ans, notre nourriture a davantage changé que ces 10'000 dernières années. Face à son industrialisation croissante et les inquiétudes qu’elle crée, les régimes parfois extrêmes se multiplient. Enquête à partir de deux styles de vie que tout semble opposer: la tribu "Paléo" qui mange beaucoup de viande et le mouvement "Vegan" qui boycotte tous les produits animaux.
D’un côté, il y la famille Robertson qui se nourrit "paléo", entendez par là, régime chasseur-cueilleur comme celui de nos ancêtres du paléolithique: "On essaie de manger du bœuf, donc de la viande, du poisson, des crustacés, des huiles, des fruits, des légumes. Ce qu’on essaie d’éviter ce sont plutôt les céréales, les produits laitiers et les légumineuses." De l’autre, il y a Kay Fara qui "boycotte la viande, le poisson, les produits laitiers, tout produit issu de l’exploitation animale. Je mange tous les végétaux qui existent."
36,9°propose la chronique d’une confrontation idéologique alimentaire qui procède d’une même réaction à la société de surproduction. Fort du constat "on ne sait plus ce qu’on mange aujourd’hui", de plus en plus de gens optent pour une alimentation "spéciale". Claude Pichard, médecin responsable de l'Unité de nutrition HUG, affirme : "On va bientôt pouvoir conclure que chaque individu a développé sa propre religion alimentaire, ça veut dire ses propres spécificités." Claude Fischler, sociologue, spécialiste de l’alimentation humaine relève quant à lui : "Si je suis ce que je mange, il est absolument fondamental et essentiel que je sache ce que je mange, puisque je veux savoir ce que je suis ! " Mais peut-on éliminer des aliments sans risque d’avoir des carences? Sait-on vraiment ce que mangeait l’homme du Paléolithique?
Réponses dans ce reportage signé Christophe Ungar et Sophie Gabus.